Alimentation, santé globale Temps de lecture 3 min
Inauguration du Centre d’Innovation Ferments du Futur, un dispositif unique en Europe
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Ce jeudi 10 octobre vient d’être inauguré le Centre d’innovation Ferments du Futur, un lieu d’innovation unique en Europe en terme d’équipements technologiques, dédié à des recherches de pointe pour préparer l’alimentation de demain, plus saine, plus sûre et plus durable. Inauguré en présence de Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement en charge de France 2030, de Philippe Mauguin, PDG d’INRAE, et d’Antoine Baule, président de Ferments du Futur et vice-président Innovation de l'ANIA, ainsi que de nombreux représentants des 42 partenaires publics-privés engagés dans le consortium lancé en 2022, le centre d’innovation situé sur le plateau de Saclay, vient consolider la force de recherche des équipes de pointe mobilisées sur l’ensemble du territoire national. Sur 1 500 m2, piloté par INRAE et ouvert à tous les partenaires actuels et futurs, ce dispositif technologique est doté de 3 plateformes, du criblage à la fermentation en passant par l’analyse physicochimique et le prototypage d’aliments. Avec 12 projets précompétitifs déjà lancés, les futurs produits alimentaires sont en préparation.
Publié le 10 octobre 2024

Moins de 2 ans après son lancement officiel, l’équipe Ferments du Futur rassemble déjà 42 partenaires (voir liste plus bas) dans un consortium R&D public-privé inédit, des start-up aux grands groupes agroalimentaires, en passant par les coopératives et des plus importants laboratoires de recherche et d’enseignement publics sur ce thème. Le programme peut ainsi s’appuyer sur l’excellence des équipes de recherche françaises dans le domaine de Ferments du Futur, à l’échelle nationale mais aussi via des pôles régionaux, et désormais sur un centre d’innovation destiné à développer des projets allant jusqu’à un niveau de maturité élevé (TRL 6).
Avec un budget sur 10 ans s’élevant à 100 M€, intégrant une enveloppe de 48,3 M€ dans le cadre de France 2030 et autant de contributions de la part des partenaires privés, le Grand Défi Ferments du Futur vise à accélérer la recherche et l’innovation dans le domaine des ferments et des aliments fermentés. Piloté par INRAE et l’ANIA depuis fin 2022, ce programme revêt un caractère hautement stratégique pour répondre aux enjeux de transition agroécologique, de souveraineté alimentaire et pour renforcer le leadership économique de l’industrie agroalimentaire française et européenne dans un secteur qui mobilise des investissements massifs à l’international.
Des projets de recherche lancés et prometteurs
Ferments du Futur développe un portefeuille de projets de recherche (appelés projets précompétitifs car ils entendent répondre directement à des verrous scientifiques et technologiques qui ralentissent l’innovation), gérés collectivement par les membres, ainsi qu’un portefeuille de projets compétitifs confiés par des entreprises de toute taille et gérés en toute confidentialité par l’équipe Ferments du Futur. Ces différents projets sont mis en place aussi bien dans des unités de recherche académique françaises qu’au sein du nouveau centre d’innovation Ferments du Futur (CI2F) sur le plateau de Saclay. Ce dialogue permanent entre chercheurs et innovateurs permet de coconstruire les projets et d’en optimiser les chances de succès.
Les appels à projets 2023 et 2024 ont permis de sélectionner au total 12 projets, dans des thématiques très variées : bioprotection des aliments, production d’ingrédients à haute valeur ajoutée par fermentation, mise au point de modèles in vitro pour explorer et optimiser les relations entre microorganismes et santé, ou encore développement de capteurs et de procédés de fermentation innovants (voir détails dans le dossier de presse). Les premiers projets précompétitifs Ferments du Futur démarrés fin 2023 aboutiront à de premiers résultats fin 2025. Les entreprises membres du consortium pourront alors s’en saisir et poursuivre leur développement, permettant des innovations sous 1 à 2 ans en fonction du niveau de maturité des résultats précompétitifs.
En parallèle, les premiers projets compétitifs sont lancés ; avec des durées plus courtes (12 mois en moyenne), ils pourraient également aboutir à de premiers lancements dès 2026.
Allocution de Mme Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt
Allocution de M. Patrick Hetzel, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
