Erard Mirre, au service du patrimoine du centre et de ses usagers

Quand on lui demande de dépeindre son quotidien, Erard Mirre dresse une liste conséquente et diversifiée.

Détecter et anticiper les pannes, intervenir au plus vite pour assurer de bonnes conditions de travailL

« Le centre Ile-de-France – Jouy-en-Josas – Antony est composé de deux sites principaux… comme son nom l’indique. L’implantation d’Antony héberge trois unités de recherche, le service de gestion mutualisé des unités de recherche ainsi qu’une partie du Siège d’INRAE.
Mon rôle est d'assurer la maintenance et l'entretien du patrimoine bâti (23 bâtiments) et non bâti de l’implantation. Avec mon équipe, nous faisons notre maximum pour traiter les demandes d'intervention des usagers du site (200 personnes) dans les meilleurs délais.

Je coordonne également les interventions de tous les prestataires techniques et logistiques qui interviennent sur des sujets de maintenance. Mon objectif, c'est de détecter et d’anticiper les pannes et d'intervenir au plus vite pour permettre la reprise de l’activité interrompue.
Je suis également en charge du suivi des contrôles réglementaires qui concernent différents secteurs d'activité dont certains sont spécifiques à la recherche :  les appareils de levage, les machines-outils, l'électricité, les onduleurs, la climatisation, le chauffage, les appareils sous pression, les ascenseurs, les sorbonnes, les hottes de laboratoire, la potabilité de l'eau.

Je participe activement à l'élaboration de la programmation des travaux. J’évalue et je recense les besoins et fournis l'estimation des coûts. J'interviens sur les différentes phases de consultation des entreprises en lien avec mon équipe, le service Patrimoine et logistique auquel j’appartiens et d'autres services comme le service achats-marchés des Services d’appui à la recherche du centre.
Par ailleurs, j’assure la logistique du centre, et les deux collègues qui accueillent le public travaillent sous ma responsabilité. »

Des responsabilités de tous les instants

Erard Mirre : « Les deux sites principaux d’implantation du centre sont distants de 20 km. Le responsable travaux de Centre est principalement localisé à Jouy-en-Josas. Je le représente sur le site d'Antony pour l’immobilier et la sécurité du centre.
Je coordonne les différentes interventions en matière de travaux et de sécurité auprès des entreprises extérieures. Il est important que mon équipe et les prestataires extérieurs puissent intervenir en toute sécurité. Cela demande de réfléchir aux méthodes mises en œuvre et d'analyser des risques sur le terrain. Avant le démarrage des travaux, je rédige les plans de prévention en concertation avec les assistants de prévention et les sociétés concernées par le projet. Puis je vérifie et veille au respect des dispositions de sécurité pendant les interventions
Un aspect particulier de mon poste, c’est que je suis d’astreinte certaines fins de semaine. Je dois être alors disponible au cas où il faudrait effectuer une intervention. »

Travailler au service des autres

Erard Mirre à des activités très variées.
« Les journées sont toutes différentes, mais elles ont toutes un point commun : c'est toujours un travail d'équipe. Je suis au service des usagers de l’implantation que je connais bien.  Je travaille au sein du service patrimoine et logistique et je peux m'appuyer sur le responsable du service et son adjoint. J’anime et coordonne le travail de mon équipe, quatre personnes qui se partage entre la maintenance et la logistique. Je collabore aussi avec mes collègues des services d'appui, comme la prévention, les achats marchés, la gouvernance du centre. Par ailleurs je fais partie du réseau de la maintenance immobilière des centres INRAE. J'aime beaucoup être en contact avec les usagers, mon équipe, les autres services d’appui, coordonner et suivre l’exécution des travaux par les prestataires. Il faut une certaine flexibilité et une grande polyvalence dans mon métier. À travers de mes interventions, j’apporte un confort de travail au sein des unités de recherche et à tous les usagers de l’implantation d’Antony. », conclut Erard Mirre.