Les recherches du centre INRAE Occitanie-Toulouse
Notre recherche, dite finalisée, est axée autour de 3 axes prioritaires : l’innovation en bioéconomie ; les transitions agroécologiques ; la santé globale dite « One Health ». Nous pouvons compter sur les équipes engagées et dynamiques de nos 23 unités dont 12 unités mixtes de recherche. Elles sont adossées à un large socle de plateformes technologiques et d’unités expérimentales (agroécologie, phénotypage et petits ruminants) pour produire des connaissances, innover et développer des nouveaux outils.
Nos recherches pour l’innovation en bioéconomie...
Objectif ? un changement systémique dans les modes de production et de consommation
La bioéconomie, c’est-à-dire l’économie des bio-ressources (animaux, plantes, micro-organismes et dérivés de la biomasse dont les déchets organiques), contribue à atténuer les effets du changement climatique tout en assurant la sécurité alimentaire, énergétique et le bien-être des populations. A Toulouse, ce champ de recherche en biotechnologies industrielles, de la biologie de synthèse jusqu’aux bioprocédés, recouvre un continuum recherche-formation-transfert pour l’innovation reconnu au niveau mondial. Pour aller plus loin, le lien avec l’agronomie ainsi que le développement de recherches interdisciplinaires incluant les sciences humaines et sociales, l’économie, la gestion et les sciences politiques permettront de s’engager pleinement dans la construction de réponses innovantes aux enjeux du développement durable.

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Fabriquer de la nourriture à partir de nos déchets organiques : une fausse bonne idée ?COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Les technologies « waste-to-nutrition » visent à transformer les déchets d’origine agricole ou alimentaire en ingrédients pour l’alimentation humaine et animale, tout en réduisant l’impact environnemental des systèmes alimentaires. Les scientifiques d’INRAE ont évalué l’impact environnemental de 5 de ces technologies dans 9 scénarios d’utilisation en France. Ils les ont comparés aux technologies de valorisation des déchets déjà existantes comme la méthanisation ou le compostage. Leurs résultats, publiés dans Nature Sustainability, montrent que ces nouvelles technologies n’ont pas systématiquement de bénéfices environnementaux par rapport aux solutions existantes.
... pour les transitions agroécologiques...
Objectif ? une transition vers des systèmes alimentaires durables
L’accompagnement des transitions agroécologiques dans les territoires agricoles et forestiers est un besoin impérieux pour relever les défis majeurs de l’agriculture et de l’alimentation. Les recherches s’appuient sur l’originalité et la complémentarité des approches développées en agronomie, écologie, biotechnologie et sciences humaines et sociales. La conception de systèmes innovants, l’apport du numérique et de la télédétection, ou encore les processus de co-construction type living-labs sont autant de voies permettant de lever des verrous scientifiques pour l’étude des transitions. Cet axe mobilise une partie importante des forces du centre dans une dynamique locale riche de partenaires académiques et socio-économiques.

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Impacts de l’agroécologie sur la gestion des ressources dans le bassin Adour-GaronneLe projet de recherche BAGHEERA vise à approfondir les connaissances sur les performances agronomiques, économiques, environnementales et sociales de systèmes de culture mobilisant les principes de l’agroécologie. Programmé sur la période 2025-2029, le projet est porté par le laboratoire Agroécologie, innovations et territoires (AGIR) du centre INRAE Occitanie-Toulouse et financé par l’agence de l’eau Adour-Garonne.
... et pour une santé globale "One Health"
Objectif ? développer des approches intégrant santé humaine, santé animale et santé environnementale
La pandémie de la COVID-19 révèle que l’intégration des approches promues par le concept de One health doit être amplifiée. Pour contribuer à relever ce défi, le site toulousain bénéficie d’un potentiel unique pour coupler les recherches sur la production agricole, animale et végétale, à la fois dans l’optique de la réduction des risques sanitaires (maladies émergentes, antibiorésistances, risques infectieux connus) et pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le développement de nouveaux champs scientifiques aux interfaces entre faune sauvage, animaux domestiques et humains est l’un des enjeux majeurs portés par le centre. Ces champs scientifiques permettent d’apporter une contribution très originale aux approches One health en les couplant avec l’analyse de l’exposome, empreinte des expositions biotiques et abiotiques au cours d’une vie.

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Avancée majeure pour la gestion des épidémies d’influenza aviaire : un outil numérique pour mieux tracer les élevages infectésCOMMUNIQUÉ DE PRESSE - Des scientifiques toulousains de l’UMR IHAP (INRAE/ENVT) et néerlandais de Wageningen Bioveterinary Research (Pays-Bas) ont mis au point un nouvel outil pour optimiser le traçage des contacts dans les élevages infectés. Ceci a fait l’objet d’une publication dans le Journal of the Royal Society Interface le 8 janvier 2025.
Les unités de recherche et de service
- Agroécologie, innovations, territoires (UMR AGIR)
- Centre d’études spatiales de la biosphère (UMR CESBIO)
- Centre national de ressources en génomique végétales (US CNRGV)
- Comportement et écologie de la faune sauvage (UR CEFS)
- Dynamiques et écologie des paysages agri-forestiers (UMR DYNAFOR)
- Genotoul coordination (UMS GC)
- Génétique physiologie et systèmes d’élevage (UMR GenPhySE)
- Génome et transcriptome - Plateforme génomique (US GeT-PlaGe)
- Innovations thérapeutiques et résistances (UMR INTHERES)
- Institut de recherche en santé digestive (UMR IRSD)
- Interactions hôtes-agents pathogènes (UMR IHAP)
- Laboratoire de chimie agro-industrielle (UMR LCA)
- Laboratoire des interactions plantes-microbes-environnement (UMR LIPME)
- Mathématiques et informatique appliquées Toulouse (UR MIAT)
- MetaboHUB-Core (UMS MTH-Core)
- Observatoire du développement rural (US ODR)
- Toulouse biotechnology institute (UMR TBI)
- Toulouse school of economics - Recherche (UMR TSE-R)
- Toulouse white biotechnology (UMS TWB)
- Toxicologie alimentaire (UMR Toxalim)
Les unités expérimentales
- Unité expérimentale Agroécologie et phénotypage des cultures (UE APC)
- Unité expérimentale de La Fage (UE La Fage)
Les unités mixtes technologiques
Les unités d’appui à la recherche
- Services déconcentrés d’appui à la recherche (UAR SDAR)
Contact : valerie.calvo@inrae.fr - Direction solutions d'infrastructures informatiques et services (UAR DSI-INFRA)
Contact : malika.sarhrouni@inrae.fr - Antenne département Génétique animale (UAR GA)
- Antenne département Mathématiques et numérique (UAR MathNum)
- Antenne département Économie et sciences sociales (UAR EcoSocio)
Les plateformes et plateaux techniques
Ce sont des dispositifs scientifiques collectifs communs à toutes les unités en support à la recherche et à l’innovation.
Une quinzaine d’infrastructures de recherche dans les domaines de la génomique, du séquençage, de la transcriptomique, du phénotypage (du laboratoire au champ), de la métabolomique, de l’imagerie, du criblage, des statistiques et de la modélisation des agrosystèmes, du suivi et de l’évaluation des politiques agricoles du développement rural.
- Centre national de ressources génomiques végétales (CNRGV)
- Genotoul coordination (UGC)
- Observatoire du développement rural (ODR)
- Plateforme Bioinformatique
- Plateforme Biopuces (GeT-Biopuces)
- Plateforme Génome et transcriptome (GeT-PlaGe)
- Plateau de Transcriptomique (GeT-Trix)
- Plateforme de Métabolomique et fluxomique de Toulouse (Métatoul)
- Plateforme intégrée de criblage de Toulouse (PICT)
- Plateforme du réseau d’imagerie TRI Genotoul (Toulouse Réseau Imagerie)
- Plateforme pour la modélisation et la simulation informatique des agro-écosystèmes (RECORD)
- PHENOTOUL : plateformes de phénotypage de plantes et de microorganismes (TPMP, Héliaphen, Agrophen)
- Système d’information pour l’analyse des génomes des animaux d’élevage (SIGENAE)
- Toulouse school of economics - Recherche (UMR TSE-R)
- Toulouse white biotechnology (UMS TWB)
- Zone atelier Pyrénées-Garonne (ZA PYGAR)
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Informations sur les maladies à prionsDans le cadre de leurs activités de recherche, des équipes scientifiques d'INRAE travaillent ou ont travaillé sur les maladies à prions. Améliorer les connaissances sur les mécanismes à l’œuvre dans ces maladies est un enjeu majeur de santé publique. En effet, ces maladies se traduisent par des cas d’encéphalopathies rares qui se développent le plus souvent chez l’adulte. En France, dans la population générale, 100 à 150 nouveaux malades sont suspectés ou diagnostiqués chaque année. Ces encéphalopathies peuvent se développer spontanément, être transmises de l’animal à l’homme (cas de la maladie dite de « la vache folle »), mais aussi à partir de tissus humains ou d’objets contaminés (intérêt de la prévention dans les établissements de recherche).