23 novembre 2022 9h - 16h Terminé
SNHF, 84 rue de Grenelle, 75007 Paris
Fleurs d’ici, fleurs d’ailleurs : quelle place pour la production française ?
Journée organisée par le conseil scientifique de la Société Nationale d'Horticulture de France. La production française de fleurs coupées est en déclin depuis longtemps. Ce sont actuellement 80% des fleurs vendues dans l’hexagone qui sont importées, mais la demande pour des fleurs françaises est forte. La diversification, l’innovation, les signes de qualité peuvent se révéler des atouts de choix pour notre horticulture nationale.
L’attrait du consommateur pour les produits locaux est de plus en plus fort. Les raisons de cette préférence sont diverses : recherche d’une origine française pour favoriser l’économie nationale, de circuits courts pour une réduction de l’empreinte carbone…
Les fleurs coupées n’échappent pas à ce mouvement : il suffit de lire dans la presse, au moment des fêtes, les articles décriant, pour leur bilan carbone et leurs conditions de production, les roses venues d’Afrique ou d’Amérique du Sud.
La production française de fleurs coupées est en déclin depuis longtemps, en raison spécialement d’une pression foncière accrue, de la hausse des prix de l’énergie, de la forte concurrence internationale. Ce sont actuellement 80% des fleurs vendues dans l’hexagone qui sont importées. Mais la demande pour les fleurs françaises est forte, des aides sont apportées, des labels et certifications ont été créés. Ils garantissent notamment des conditions de production respectueuses de l’environnement.
D’importants progrès sont réalisés dans ce domaine : en 35 ans, par exemple, la culture de pivoines pour la fleur coupée a été portée à 200 hectares. Pour plusieurs espèces, des recherches portent sur l’accélération de la production, la diversification, l’expérimentation de systèmes durables économes en intrants.
Il n’en reste pas moins que les contraintes saisonnières, ou encore les coûts rendent difficile la compétition entre la production française et les importations. La limitation de ces handicaps par la diversification, l’innovation, les signes de qualité peuvent se révéler des atouts de choix pour notre horticulture nationale.
Valoriser les atouts de l’hexagone en saison favorable et satisfaire nos besoins de couleur, de lumière et de fraîcheur en hiver, ne permettrait-il pas de concilier l’attrait de la production locale et l’apport des cultures de pays du Sud ?
Inscription gratuite, mais obligatoire, et programme ici