Mathieu Hanemian, un jeune chercheur pour décrypter la communication entre plantes

Mieux comprendre la communication entre les plantes

Jeune chercheur récemment recruté sur concours par le département Santé des Plantes et Environnement, Mathieu Hanemian a pris ses fonctions en septembre 2019 au Laboratoire des Interactions Plantes-Microorganismes du centre de recherche Occitanie-Toulouse. Cette unité de recherche a pour principale mission d’étudier les interactions entre les plantes, les organismes symbiotiques ou pathogènes et l’environnement. 

Les recherches menées par Mathieu Hanemian visent à comprendre comment les plantes communiquent entre elles. Elles s’appuient sur les travaux précédemment réalisés par son équipe pour étudier, chez Arabidopsis thaliana, les gènes impliqués dans la compétition entre plantes. Ses travaux de recherche permettront de mettre en place de nouveaux programmes de sélection, ce qui favorisera à plus long terme la transition vers un nouveau type d’agriculture plus durable et responsable.

Un intérêt pour la biologie et l’évolution des espèces 

Curieux de nature et particulièrement attiré par la biologie, Mathieu Hanemian s’est tout naturellement dirigé vers la recherche. Au cours de son cursus universitaire il s’est intéressé aux questions concernant l’évolution des espèces et leur adaptation à l’environnement. C’est lors de son post-doctorat réalisé à l’Institut Jean-Pierre Bourgin, où il a étudié les bases génétiques et moléculaires de la variabilité naturelle de la croissance chez Arabidopsis thaliana, qu’il découvrit l’importance des approches multidisciplinaires dans une équipe de recherche. Il a également travaillé sur les mécanismes moléculaires impliqués dans la spéciation entre les espèces naturelles de Pétunia lors d’un second post-doctorat à l’Université de Berne, avant d’intégrer INRAE. 

Mathieu Hanemian est particulièrement motivé par l’étude des interactions entre les plantes car c’est une thématique encore peu travaillée au plan international, et extrêmement prometteuse. D’autre part, le jeune chercheur est attaché à la transmission des connaissances avec le monde scientifique mais aussi avec ses collègues et les étudiants. Il souhaite les partager avec la société civile, l’impliquer dans ses recherches, afin de rapprocher la sphère scientifique du grand public.