Amélie Froidure, activités et contacts au pluriel

Originaire de la petite Venise du Nord, Amélie Froidure est très tôt intéressée par le milieu bancaire et la relation client. Elle enchaine plusieurs emplois dans le domaine mais se retrouve vite embarrassée par la nécessité qu’il y a à réaliser par-dessus tout, des objectifs commerciaux. D’autant que cette perspective, dans laquelle elle a du mal à s’inscrire au quotidien, ne lui correspond pas vraiment.
Amélie aime avant tout le contact humain, le relationnel, et encore plus quand elle peut apporter quelque chose à l’autre. Alors ni une ni deux, la jeune Amiénoise quitte le milieu bancaire. En juin 2018, elle saisit une opportunité qui s’offre à elle et intègre ce qui est aujourd’hui le Centre INRAE Hauts-de-France en qualité d’assistante de direction auprès de la directrice des Services d’appui et du Président, sous couvert d’un contrat à durée déterminée. A Florence Raffray succèdera Christine Martinez pour diriger les Services d’appui tandis que Jean Tayeb assure la présidence du Centre.

Un poste polyvalent et diversifié

Très vite, Amélie s’adapte à une situation somme toute complexe : les vacances d’été pointent leur nez avec les absences des uns et des autres ; le Centre INRAE Hauts-de-France qui compte tout juste six unités de recherche et d’appui et à peine 200 personnes est implanté sur quatre sites et ses Services d’appui sont regroupés avec ceux du Centre francilien de Versailles-Grignon -  si elle peut s’appuyer en local sur ses cinq collègues d’Estrées-Mons, sa directrice et une (grosse) partie de ses collègues sont localisés à Versailles.
Conjuguant initiative et autonomie, Amélie prend rapidement possession de ses fonctions. A l’interface entre ses responsables et leurs nombreux interlocuteurs, elle prend en charge les tâches organisationnelles, va à la pèche aux informations, résout des questions pratiques … C’est ainsi qu’Amélie assure la préparation et le suivi des dossiers, gère le planning, le courrier et l’agenda de ses responsables, organise les réunions, prend des rendez-vous ou encore organise et veille au bon déroulement des voyages et déplacements.

Organiser, gérer… Amélie contribue tout aussi activement à la vie collective : quand ce ne sont pas les fournitures, c’est la photocopieuse, surtout les jours où l’appareil vient à manquer d’encre ou affiche avec insistance « Bourrage ».

Un travail en phase avec des convictions

En juin 2019, la chance sourit à Amélie puisqu’à la faveur d’un concours, elle est recrutée à son poste en qualité de technicienne de recherche INRAE. Elle poursuit avec aisance et facilité ses différentes activités, s’installant confortablement et avec plaisir dans un quotidien bien rempli.
A l’automne 2019, elle participe ainsi avec ses collègues de la Communication ou encore de la Prévention à l’organisation de la Journée des nouveaux arrivants tout en y participant. L’occasion pour elle de découvrir en détails les unités de recherche de son centre et leurs activités.

Du scientifique au gestionnaire d’unité, elle est ravie des contacts qu’elle cultive avec chacun et des nombreux dossiers qu’elle gère avec beaucoup d’intérêt.

les Services d’appui, essentiels à l’activité de recherche

« J’ai vraiment l’impression de contribuer à quelque chose, les Services d’appui sont essentiels à l’activité de recherche » commente Amélie avec conviction.

Un travail qu’elle apprécie d’autant plus que la jeune recrue l’exerce dans un domaine qui lui convient bien, en phase avec ses convictions et sa façon d’appréhender la vie : alimentation, agriculture et environnement riment pour elle avec le fait maison et les produits du terroir, l’apiculture et les ruches dans le jardin ou encore la marche à pied qu’elle pratique assidument. Un joli programme !

Vous avez dit Covid ?

Mars 2020, le quotidien d’Amélie Froidure est rattrapé par ce qui va devenir une pandémie et dont le responsable est le virus Sars-CoV2.
Confinement, gestes barrières et autres règles de distanciation… à l’instar de l’Institut qui a immédiatement mis en place une continuité de service, Amélie doit s’adapter au plus vite tout en participant à la mise en place de nouvelles conditions de travail sur le Centre Hauts-de-France en lien avec ses responsables et collègues.
Mais la situation n’a pas que du bon pour cette mère de famille qui comme tant d’autres parents devra concilier activités professionnelles et domestiques pour le meilleur et pour le pire (ou presque) même si l’Institut offre beaucoup de souplesse. « J’ai parfois eu l’impression de ne pas arriver à tout faire » avoue-t-elle, un tremolo dans la gorge.

Aujourd’hui, Amélie est heureuse de retrouver son bureau… et ses collègues deux jours par semaine. Des mois passés, elle retient avant tout les aspects positifs, sa capacité à s’adapter aux nombreux changements et sa maîtrise des outils à distance.

Bien dans sa peau comme dans son travail, Amélie regarde déjà vers le futur. A court terme, elle aimerait participer encore plus à la vie collective, être membre du Conseil d’unité ou devenir correspondante Développement durable pour son unité. A plus long terme, elle aimerait voyager… au sein de l’Institut pour découvrir l’organisation d’autres structures comme, pourquoi pas, une unité ou un département scientifique voire faire un petit tour au siège de l’Institut.

A cette inconditionnelle du relationnel, on pourrait proposer les mots de Leo Buscaglia « Nous sous-estimons souvent le pouvoir d'un contact, d'un sourire, d'un mot gentil, d'une oreille attentive, d'un compliment sincère, ou d'une moindre attention ; ils ont tous le pouvoir de changer une vie ». Une jolie citation à laquelle adhère ses collègues quand ils parlent d’elle.