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13 médailles de l’Académie d’agriculture de France remises aux chercheuses et chercheurs INRAE
Le 18 septembre 2024, l’Académie d’agriculture de France (AAF) a récompensé des travaux majeurs ou prometteurs. Treize médailles ont été décernées à des chercheurs et chercheuses INRAE, dont 3 médailles d’or.
Publié le 19 septembre 2024
Trois médailles d’or
La médaille d’or est destinée à reconnaître l’originalité et la qualité de l’ensemble d’une œuvre couronnant une carrière. Parmi les 5 médailles décernées par l’Académie d’agriculture de France, 3 reviennent à des chercheuses et chercheurs INRAE :
Marie-Josèphe Amiot, directrice de recherche de l’UMR MOISA (centre Occitanie-Montpellier), éminente experte en nutrition, a voué sa carrière à promouvoir une alimentation saine intégrant les disciplines de la santé et des sciences humaines et sociales. Ses actions contribuent à la construction d’une sécurité alimentaire durable déclinée en fonction des territoires et des cultures.
Hélène Bergès a piloté la création du Centre français des ressources génomiques (CNRGV) à Toulouse, une immense bibliothèque de ressources génomiques, gérant plus de 40 millions de fragments de génome, devenue une référence internationale.
Frédéric et Marion Gosselin, ingénieurs de l’unité EFNO (centre Val de Loire), pour leurs contributions décisives, conjointes et complémentaires au progrès des connaissances sur la biodiversité en forêt et au développement de pratiques favorables.
Trois médailles de vermeil
Les médailles de vermeil récompensent notamment des travaux encore peu connus mais à l’impact potentiel majeur. Cette année 3 chercheurs INRAE se voient décerner cette médaille :
Thierry Morvan, ingénieur de recherche de l’unité SAS (centre Bretagne-Normandie) pour sa contribution à une meilleure connaissance du cycle de l’azote dans les systèmes de culture liés à l’élevage et pour sa contribution à une valorisation raisonnée des produits organiques résiduaires.
Laurent Piet, ingénieur de recherche de l’unité SMART (centre Bretagne-Normandie), pour ses travaux novateurs sur l’hétérogénéité des exploitations agricoles, l’évolution de leur structure et de leur taille et ses analyses sur le revenu des agriculteurs.
Michel Vennetier, ingénieur de recherche de l’unité RECOVER (centre Provence-Alpes-Côte d’Azur), a contribué à l’approfondissement des connaissances en écophysiologie forestière en région méditerranéenne et a su les diffuser efficacement auprès des gestionnaires.
Sept médailles d’argent Dufrenoy
Ces médailles sont remises aux meilleurs travaux de thèse soutenus l’année précédente. Parmi les lauréats, 7 ont effectué leur thèse au sein de laboratoires INRAE :
Samy Chelil, pour sa thèse sur la modélisation hydrologique du transfert des nitrates dans des systèmes de drainage artificiel des sols (unité HYCAR, centre Île-de-France-Jouy-en-Josas-Antony).
Adeline Cortesi, pour son doctorat sur l’impact environnemental des produits alimentaires, une nouvelle dimension à associer à la nutrition et à la sensorialité pour définir la qualité (unité SayFood centre Île-de-France-Versailles-Saclay).
Anaïs Echchatbi, pour sa thèse en sociologie analysant l’origine, le développement et les limites de filières céréalières alternatives pour une transition écologique du producteur jusqu’au consommateur (unité Innovation, centre Occitanie-Montpellier).
Lethicia Magno Massuia de Almeida, pour ses travaux sur les effets des stress thermiques sur le rendement et la qualité grainière du colza (unité EVA, centre Bretagne-Normandie).
Alice Maison pour sa thèse sur l’impact des arbres sur la qualité de l’air en ville (unité ECOSYS, centre Île-de-France-Versailles-Saclay).
Théo Martin, pour ses recherches pluridisciplinaires sur la robotisation de la traite (unité Innovation, centre Occitanie-Montpellier).
Gaëtan Noual (unité ISPA, centre Nouvelle-Aquitaine-Bordeaux), pour sa contribution novatrice à la compréhension du rôle des forêts sur le cycle de l’eau.
Le prix Limagrain a été décerné à Nadim Tayeh (unité Agroécologie, centre Bourgogne-Franche-Comté) pour ses travaux sur la génétique et la génomique des légumineuses.
Matthieu Barret (Institut de recherche en horticulture et semences, centre Pays de la Loire) a obtenu le prix Jean Dufrenoy pour ses travaux pionniers en écologie des semences et le développement de nouvelles méthodes de protection.
Le prix Marie-Louise Dufrenoy est revenu à Arnaud Gauffreteau (unité Agronomie, centre Île-de-France-Versailles-Saclay) pour ses compétences en agronomie et en statistiques et sa capacité à mener des recherches en partenariat avec la R&D Agricole et les semenciers.
Anne-Sophie Walker (unité BIOGER, centre Île-de-France-Versailles-Saclay) reçoit le prix scientifique de la Fondation Xavier-Bernard pour ses études sur l’adaptation des populations de champignons aux pesticides.