Ensemble voyons loin : portes ouvertes sur la science !

Alimentation durable et santé

Nos projets de recherche participative en nutrition humaine

La recherche participative pour et avec les citoyens prend désormais une place grandissante dans nos projets pour construire ensemble notre chemin vers une alimentation saine et durable. Par exemple, plusieurs initiatives de l’unité de Nutrition Humaine, comme RéseautAGE, PartAGE et Plan’Eat, illustrent cette démarche. Mais qu’entend-on par « recherche participative » ? Il s'agit de recherches qui impliquent activement les citoyens et les acteurs de la société civile, individuellement ou collectivement, afin de générer de nouvelles connaissances. Un ou plusieurs chercheurs animent le projet, intégrant divers acteurs, y compris les citoyens, dès les premières étapes du processus.

Pour plus d'informations sur les projets de science participative portés par notre Unité de Nutrition Humaine, vous pouvez consulter nos articles sur :

RéseautAGE > ce projet vise à initier un réseau nutrition-santé pour le développement de la recherche participative chez les séniors dans le département du Puy-de-Dôme, en fédérant un maximum d’acteurs impliqués dans la nutrition-santé des séniors.

 PartAGE > l'objectif du projet, qui s'inscrit dans le programme TETRAE, est d'optimiser l'alimentation des plus de 55 ans en Auvergne-Rhône-Alpes en proposant une stratégie de prévention nutritionnelle sur-mesure et co-construite avec l’ensemble des acteurs du projet.

 Plan’Eat > via l'interaction avec les enfants, mais aussi les écoles et toutes les personnes qui ont un lien avec l’alimentation des jeunes permettra de trouver ensemble des solutions afin d’améliorer les comportements alimentaires à fort impact de changement pour la santé et l’environnement.

Plus de protéines végétales dans notre assiette

Les journées portes ouvertes étaient également l'occasion de discuter des protéines végétales dans le cadre d'une alimentation saine et durable pour tous. Les protéines sont indispensables à la vie, nous devons impérativement en manger. Très souvent nous les associons à la viande, pourtant on en trouve aussi dans les végétaux. L'objectif est de trouver un équilibre nutritionnel, en réduisant la part des produits d'origine animale et en augmentant celle du végétal et notamment des légumineuses, qui sont plus riches en protéines.  De plus, les légumineuses, en plus de contribuer à des systèmes alimentaires sains, semblent pouvoir répondre aux nouvelles exigences de la société, en particulier face aux enjeux environnementaux.

Dossier Plus de proétines végétales, chiche ? (new window)

Dans ce dossier, nous faisons le point sur les protéines d’origine végétale : où les trouve-t-on ? Sous quelle forme les mangeons-nous ? Comment les cultivons nous ? …et comment faire pour qu’elles prennent une plus grande part dans nos assiettes ?

Les émotions des animaux d’élevage

Comment la prise en compte des émotions peut-elle contribuer à améliorer le bien-être animal ? Comment enrichir la qualité de vie des animaux et comprendre ce dont ils ont besoin ? Ces questions, qui font l’objet de recherches à l’UMR Herbivores, sont encore pleines de mystères. 
 

Pour évaluer le bien-être animal, il est nécessaire de s’intéresser à la façon dont les animaux perçoivent et comprennent leur environnement, et donc de s’intéresser aux émotions qu’ils peuvent ressentir dans diverses situations. Nos travaux cherchent donc à comprendre la genèse des émotions chez les herbivores d’élevage et peuvent contribuer à la conception d’enrichissements du milieu et de pratiques d’élevage améliorant leur qualité de vie tout en prenant en compte le travail de l’éleveur.
Nos recherches autour des émotions mobilisent différents moyens, tels que l’observation du comportement, l’utilisation de capteurs (par exemple pour mesurer le rythme cardiaque), ou encore l’analyse de certaines hormones présentes dans le sang ou la salive. 
 

Tiques et surveillance des tiques : recherche et prévention

Comprendre la physiologie et le mode de vie des tiques offre des informations précieuses pour se prémunir contre ces acariens, potentiellement porteurs d'agents pathogènes pour les animaux et les humains. Lors de nos journées portes ouvertes, les visiteurs ont pu plonger dans cet univers à la fois anxiogène et fascinant grâce à l’unité de recherche en épidémiologie animale (EPIA). Une session dédiée a permis de dresser un « portrait » de la tique, expliquant son cycle de vie, l’importance de comprendre son développement au fil du temps, et les principaux pathogènes qu’elle peut transmettre.

L'occasion également d’aborder les aspects de prévention, avec les fameuses trois règles à respecter après les balades en forêt :

1. S'assurer de l’absence de tiques sur son corps.
2. En cas de piqûre, retirer la tique avec un tire-tique.
3. Si une tâche rouge apparaît autour de la piqûre ou en cas de fièvre, consulter un médecin (il est donc crucial de surveiller les zones piquées pendant plusieurs semaines après la balade).

Pour aller plus loin Vers des cartes météo des tiques en France métropolitaine (nouvelle fenêtre) 

INRAE et VetAgro Sup, ainsi que l’Anses, l’entreprise Boehringer Ingelheim et le Cirad, ont analysé le risque lié à la tique Ixodes ricinus, principale vectrice d’agents pathogènes en France et en Europe. Les résultats, publiés dans Geospatial Health et Scientific Reports, ont permis de développer à la fois une carte indiquant les zones les plus favorables à la présence et l’activité des tiques Ixodes ricinus et un modèle pour prédire les moments les plus à risque en fonction des saisons et de la météo en France métropolitaine.

Les insectes, une filière d’avenir ?

QU'EST-CE QUE L'ENTOMOCONVERSION ?

Saurez-vous répondre cette question qui fait partie des dix questions du quiz proposé aux enfants à l'occasion de nos portes ouvertes.

La réponse est dans le texte ci-après !

Les insectes, comme source de protéines pour l’alimentation humaine, sont actuellement au cœur des débats scientifiques et de société. Les Journées Portes Ouvertes ont été l’occasion pour l’unité Qualité des Produits Animaux (QuaPA) de décrypter le vrai du faux et d’éclairer sur les autres utilisations possibles des insectes. Ceux-ci peuvent en effet être utilisés, entre autres, pour le recyclage des biodéchets, appelé entomoconversion, ou bien encore en alimentation animale. Nous avons ainsi pu parler des bénéfices et risques, largement inconnus, d’utiliser les insectes en alimentation animale, qui sont au centre de nos recherches.

Les visiteurs ont également pu découvrir l’incroyable monde des insectes au travers de jeux pour enfants et adultes, d’observations de nos élevages de vers de farine et de mouches soldats noires mais aussi par des sessions de dégustations d’insectes et de produits à base d’insectes.