Manger, c'est (aussi) dans la tête ?

Comportements, formation des goûts..., les liens entre cerveau et alimentation sont nombreux. D'ailleurs, savez-vous comment bien nourrir votre cerveau ? Tour d'horizon de nos recherches sur le cerveau et l'alimentation.

 

         

Comment bien nourrir son cerveau ?

Notre cerveau, comme tout le reste de notre corps, a besoin d'une alimentation diversifiée ! Les membranes de nos cellules, dont celles du cerveau, sont constituées de lipides. Les oméga 3, que le corps n'est pas capable de fabriquer, doivent donc être apportés par l'alimentation. On les trouve dans l'huile de colza, les noix et les poissons gras (saumon, sardine, par exemple). Il est recommandé par le Programme national nutrition santé (PNNS) de manger des poissons gras 2 fois par semaine. Pas besoin d'avaler une cuillérée d'huile de foie de morue tous les matins, manger plus d'oméga 3 qu'il n'en faut ne vous rendra pas plus intelligent. En revanche, les recherches montrent qu'en augmentant la quantité d'oméga 3 de personnes qui en manquaient, cela leur permet de retrouver une meilleure mémoire.

 

La Semaine du cerveau

Du 11 au 17 mars 2024, dans toute la France

INRAE est partenaire de la 26e édition de la Semaine du cerveau dont l'objectif est de sensibiliser le grand public à l’importance de la recherche sur le cerveau.NOTRE PROGRAMMATION

Le cerveau donne du goût

Saviez-vous que nous pouvions tromper notre cerveau avec des odeurs ? Mettez des arômes de vanille dans un aliment, il vous paraîtra plus sucré, mettez des arômes de poulet rôti et l'aliment vous paraîtra plus salé ! Ce sont les résultats des travaux de Charlotte Sinding, chercheuse au Centre des sciences du goût à Dijon.

Le microbiote, notre 2e cerveau ?

Le microbiote, ce sont 50 000 millards de bactéries dans nos intestins. Depuis plus de 50 ans, les scientifiques tentent de mettre en lumière les liens entre le cerveau et ces microorganismes et montrent que notre cerveau répond à des stimuli venus de cet ensemble de bactéries. Plus de 200 millions de neurones connectés à notre intestin, c’est autant que dans notre cerveau. L’idée d’une communication privilégiée entre le cerveau et l’intestin n’est pas nouvelle mais le fait que ce dialogue soit bilatéral et que l’intestin puisse envoyer des messages vers le cerveau est un concept plus récent.