International

Parce que faire face aux enjeux globaux exige une connaissance sans frontières, INRAE s’engage à l’international. Ses scientifiques collaborent avec les équipes de recherche qui se distinguent à travers le monde par leur dynamisme et leur excellence. Sur les 5 continents, des partenariats travaillent à différentes échelles, du global au local. Ces projets internationaux se traduisent aussi bien par un nombre important de copublications que par des échanges de scientifiques, d’étudiants, et de savoir-faire scientifiques.

Contribuer aux objectifs de développement durable de l'agenda 2030 des Nations unies

Les nombreuses publications d’INRAE dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement positionnent l’institut dans les 10 premières institutions mondiales sur 5 objectifs de développement durable (ODD) parmi les 17 de l’agenda 2030 de l’ONU :

  • Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable (ODD 2) ;
  • Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous (ODD 8) ;
  • Établir des modes de consommation et de production durables (ODD 12) ;
  • Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique et ses impacts (ODD 13) ;
  • Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres (ODD 15).

Les recherches d'INRAE sur les ODD sont menées en collaboration avec des organisations internationales, parmi lesquelles plusieurs agences des Nations unies, dont l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), et d’autres organisations intergouvernementales, comme la Banque mondiale, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Organisation mondiale pour la santé animale (OMSA). Le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) constitue le second partenaire académique hors Europe d’INRAE, après l’Académie des sciences chinoises (CAS).

INRAE copublie avec plus de 170 pays

Les copublications internationales de l’institut avec au moins un organisme de recherche étranger représentent plus de la moitié des publications INRAE. En forte croissance ces dernières années, ces copublications témoignent d’une internationalisation de plus en plus importante des thématiques de recherche traitées par INRAE. La carte ci-dessous met en lumière l’intensité des collaborations internationales, avec plus de 170 pays à ce jour.

Un réseau mondial de partenariats avec les meilleures universités et organismes de recherche

INRAE accompagne ses équipes scientifiques dans la structuration de partenariats incontournables à l’aide d’instruments de coopération de long terme (5-10 ans) soutenus par l’institut.

  • Les laboratoires internationaux associés (LIA) sont des laboratoires « sans murs » associant un partenaire étranger, une ou plusieurs unités de recherche d’INRAE et des partenaires de l’enseignement supérieur, voire d’autres organismes français, pour mettre en œuvre des projets d’excellence communs.
  • Les réseaux internationaux de recherche (2RI) associent dans le même esprit que les LIA un plus grand nombre d’institutions d’un ou de plusieurs pays partenaires ;
  • Les projets de mobilité croisée de jeunes chercheurs appelés JLC (joint linkage call) font émerger de nouvelles collaborations dans le cadre d’accords signés avec des organismes de recherche, parfois avec le soutien d’agences de financement.

Impulser des initiatives de recherche internationales

INRAE contribue à la coordination et soutient des initiatives de recherche intergouvernementales comme la Global Wheat Initiative et la Global Research Alliance, ainsi que des programmes internationaux de recherche comme AgMIP (projet d'intercomparaison et d'amélioration de modèles de simulation de cultures).

L’institut est également force de proposition de programmes prioritaires internationaux (PPI), en cohérence avec ses orientations stratégiques INRAE 2030. Il s’agit de porter, avec des partenaires scientifiques, une mobilisation nationale, européenne et internationale pour construire un agenda de recherche, puis contribuer en appui aux ministères au développement d’initiatives internationales comprenant un pilier recherche.

6 programmes prioritaires internationaux (PPI)

 

  • Sols et changement climatique : Engagé en 2018 dans le cadre de l’initiative 4 pour 1 000 « Les sols pour la sécurité alimentaire et le climat », ce PPI s’est développé grâce à plusieurs projets européens (Circasa, FACCE JPI, EJP sols) et a débouché en novembre 2023 sur le lancement d’un consortium international de recherche (IRC) sur le carbone organique dans les sols grâce au projet Horizon Europe ORCaSa lancé un an avant.
  • Maladies émergentes-zoonoses : Ce PPI a débouché sur la construction de l’initiative PREZODE (PREventing ZOonotic Desease Emergence) avec le Cirad et l’IRD. Cette initiative internationale qui comprend maintenant 25 pays et plus de 200 membres basée sur la science et lancée lors du One Planet Summit de janvier 2021, vise à limiter les risques d’émergence des maladies d’origine animale grâce à la prévention et à la détection précoce. Elle s’inscrit dans une approche One Health.
  • Microbiote intestinal et santé : Il s’appuie sur 2 projets européens (MicrobiomeSupport CSA et CSA International Human Microbiome CSA) et l’InterAcademicgroup Microbiome au niveau international. L’objectif est de mobiliser les sciences du microbiome au niveau international pour construire un agenda stratégique de recherche centré sur les liens alimentation-microbiote-hôte comme levier majeur pour agir en matière de santé humaine.
  • Protection agroécologique des cultures : Un réseau international de recherche, d'innovation et de renforcement des capacités pour développer des stratégies agroécologiques de santé des plantes cultivées, promouvoir les régulations biologiques dans et autour des agroécosystèmes, réduire l’usage des pesticides et agir sur les leviers qui contribuent à la durabilité agricole.
  • Adaptation des forêts et des agroforêts au changement climatique : ce réseau international analyse les impacts du changement climatique sur les forêts et les pistes d’adaptation, en tenant compte des incertitudes sur le climat futur, de la gestion forestière et de la diversité des services écosystémiques forestiers. Un autre engagement, structuré dans le cadre du One Forest Summit (Libreville, mars 2023), concerne la conservation des forêts tropicales du bassin du Congo afin de développer avec les partenaires africains et l’ensemble des organismes français une recherche intégrée sur les stocks de carbone et la biodiversité.
  • Transition agroécologique sous contrainte hydrique en territoire méditerranéen pour des systèmes alimentaires durables : cette démarche, engagée en 2019 avec les partenaires français et du Maghreb, est axée sur 2 moteurs de la transition agroécologique : le stress hydrique et la transition alimentaire. Première action concrète, une école-chercheurs s’est déroulée à Kairouan en Tunisie fin 2022 à l’initiative d’INRAE, associé à l’IRESA, le Cirad et l’IRD, et a réuni des scientifiques d’Algérie, de France, du Maroc et de Tunisie pour construire des questions de recherche interdisciplinaires à l’interface entre (1) les enjeux de transitions agroécologiques, (2) de gestion sobre des ressources en eau, et (3) de systèmes alimentaires plus sains et durables ; et pour travailler collectivement sur le concept de laboratoire d’innovation territoriale (LIT).

Nous contacter pour en savoir plus : international@inrae.fr