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Responsabilité sociétale et environnementale : INRAE accélère

En s’engageant dans la responsabilité sociétale, INRAE se mobilise pour contribuer à atteindre les objectifs de développement durable définis par l'ONU. Le but : maximiser les impacts positifs et minimiser les impacts négatifs des activités de l’institut au plan environnemental, social et économique. Sur le terrain, en 2023, ce sont une soixantaine de projets qui ont été conduits dans les centres de recherche de l’institut par des femmes et des hommes convaincus de l’intérêt de leur action. Retour en image.

Publié le 24 avril 2024

illustration Responsabilité sociétale et environnementale : INRAE accélère
© INRAE, Sébastien Breuil

Institut investi dans la préservation de l’environnement, employeur engagé et acteur ouvert et transparent, INRAE décline au quotidien son investissement en matière de responsabilité sociétale et environnementale.
Fin 2023, ce ne sont pas moins de 62 actions RSE portées par les centres de recherche INRAE et leurs acteurs, qui ont été plébiscitées et mises en oeuvre. Quelques exemples.

Sept grands thèmes pour des actions au bénéfice du collectif

  • la démarche Bas Carbone

Pour préparer l’élaboration de la stratégie Bas Carbone de l’Institut et ainsi contribuer à la réduction des émissions de GES, de nombreuses actions de sensibilisation aux enjeux climat-carbone ont été réalisées dans tous les centres.  

Dans le cadre du Plan de maîtrise énergétique du centre Provence Alpes Côté d’Azur, un mur d'images a regroupé des exemples inspirants de sobriété énergétique, par exemple tri et réduction du nombre d’échantillons dans les congélateurs et les réfrigérateurs, choix de matériels plus performants sur le plan énergétique, végétalisation de surfaces sans oublier des ateliers de partage d’expériences dans les unités.

  • La préservation et la restauration de la biodiversité des sites de l’institut. Elles passent par de la sensibilisation aux enjeux de biodiversité, des opérations de cartographie de la biodiversité, la mise en place d'une gestion différenciée des espaces verts, la végétalisation d'espaces en zone urbaine voire encore la reconnaissance de l'engagement en faveur de la biodiversité via une labellisation de site.

Ecopâturage, Jouy-en-Josas

Depuis plusieurs années, le centre francilien de Jouy en Josas-Antony s'est engagé dans une démarche de préservation de la biodiversité avec l'appui du service des espaces verts (zéro produits phytosanitaires, gestion différenciée, éco-pâturage, aménagements pour la faune...) sur le domaine de Vilvert, un parc de 30 hectares comportant des prairies, des espaces arborés et des pièces d'eau.

En 2023, des ateliers de sensibilisation ont été proposés aux agents : le berger responsable des brebis a présenté la démarche d'éco-pâturage mise en place sur le centre.
Au cours de leur stage, deux étudiants en gestion et protection de la nature ont conçu un jeu de devinettes autour des insectes. Ils ont également proposé des actions (gestion différenciée des espaces, préservation des orchidées sauvages, installation d’un hôtel à insectes) en faveur de la biodiversité sur le site de Jouy-en-Josas. Enfin, une collaboration avec le centre de formation LEA-CFI de Jouy-en-Josas est en cours.

Au cœur du centre francilien de de recherche de Versailles-Saclay, le site de Versailles est labellisé Jardins de Noé afin de faire reconnaitre l'ensemble de ses initiatives en faveur de la biodiversité (gestion différenciée des espaces verts, identification d’un site de nidification des hirondelles de fenêtre, installation des composteurs, création d’un jardin partagé, diminution de l'éclairage nocturne…), de leur donner de la cohérence et de d’impulser une dynamique pour pérenniser les actions.

  • L’évolution des pratiques de déplacement des agents avec, là encore, des actions de sensibilisation aux bénéfices des mobilités douces et collectives, la montée en puissance des plans de mobilité de centre, avec la grande majorité des centres qui s'est doté d'un ou plusieurs Plan de mobilité de site, une expérimentation du covoiturage et des actions de promotion du recours au vélo.

La capacité de stationnement des vélos augmente également progressivement. Ainsi en 2023, le centre de Clermont Auvergne Rhône-Alpes a doublé sa capacité de stationnement vélo avec une offre d’abris couverts ou d'arceaux sur tous ses sites. A Avignon, un abri vélo à proximité de l'entrée principale, associé à une station de réparation et de gonflage, est désormais accessible à tous les usagers du site du centre Provence Alpes Côte d’Azur. Et en Occitanie-Toulouse, sur le site d'Auzeville, la disponibilité en stationnements vélos abrités a augmenté de 17 %, avec un total de 140 places de stationnement pour environ 790 agents.

Mobilités douces, centres INRAE Provence Alpes Côte d’Azur et Occitanie-Toulouse

Sur le centre Antilles Guyane, près de 98 % des déplacements domicile-travail se faisaient jusque-là en voiture, dont 87 % sans passager (on parle d’autosolisme) tandis que 20 % des agents déclarent passer chaque jour plus de 2h sur la route.  Une plateforme de covoiturage a été mise en place pour réduire l’autosolisme.
Et quand on demande à Marie-Pierre, assistnt de direction, ce qui l’a amenée à covoiturer. Elle explique :
« Un ensemble de facteurs m’ont amenée à faire du covoiturage.
Le premier, c’est l’impact environnemental de l’usage de la voiture. Je suis pleinement consciente des émissions polluantes que génère ce type de transport.
Le deuxième, c’est le coût que représente mon véhicule dans mon budget en frais de carburant et d’entretien.
De plus, j’effectue des trajets d’environ une heure de mon domicile au bureau, soit près de 2h par jour. Au quotidien, cela génère de la fatigue et peu parfois produire quelques épisodes de stress (liés au risque d’accident). Le covoiturage m’a paru être est une solution permettant de limiter mon impact environnemental, la fatigue (lorsque je suis passagère) et mes frais. »

  • La pratiques du numérique responsable avec la sensibilisation aux bonnes pratiques et l'évacuation des déchets de type DEEE.

En mai 2023, le centre Nouvelle-Aquitaine-Poitiers a encouragé les unités à faire un ménage de printemps autour des déchets d’équipements électriques et électroniques. Cet évènement a mobilisé la quasi-totalité des unités du centre.

  • L’économie des ressources dont l’eau.

En 2023, les centres et les unités ont continué de se mobiliser pour préserver les ressources en eau en faisant évoluer leurs pratiques dans les domaines de la récupération des eaux de pluie et de la réutilisation des eaux usagées qui peuvent l’être (respect de la réglementation, étude d’amont), de l’amélioration des performances des équipements, de la réduction de la nocivité des produits de traitement de l’eau, mais aussi au travers d’un diagnostic de consommation.

  • La formation et l’information pour l’action RSE avec la formation du réseau de relais Développement durable des unités d'un centre et une action de sensibilisation récurrente des nouveaux arrivants à la stratégie RSE d’INRAE.

En 2023, lors de la journée des nouveaux arrivants de Bretagne-Normandie, pas moins de 52 personnes ont été sensibilisées à la RSE au travers de différents ateliers

  • Représenter la RSE INRAE sur son territoire en s'impliquant dans une dynamique territoriale à l'échelle d'une métropole.

Remise convention d'engagement du centre INRAE Lyon-Grenoble Auvergne-Rhône Alpes au maire de Lyon

Lauréate du programme européen « 100 villes climatiquement neutres et intelligentes », la ville de Lyon fédère déjà plus de 200 acteurset actrices du territoire dont le centre INRAE Lyon-Grenoble Auvergne-Rhône Alpes, autour d’un cap commun : être neutre pour le climat en 2030. Présente sur le territoire et fortement impliqué dans les enjeux de responsabilité sociétale et environnementale, ce centre offre également un appui potentiel aux politiques publiques.

En avril 2023, lors du colloque de l’Union européenne des géosciences (EGU), Leslie Gauthier, pour le centre Lyon-Grenoble Auvergne Rhône Alpes, Jean-Philippe Vidal, pour l’unité de recherche et de développement pluridisciplinaires sur le fonctionnement des hydrosystèmes – Riverly et Armelle Carnet, pour l’institut, ont exposé l’organisation de la démarche RSE d’INRAE. Une belle opportunité d’ouverture !

Gauthier, L., Vidal, J.-P., and Carnet, A. : How to make a sustainable development approach successful across all scales of a research institute? Crossed views at INRAE, EGU General Assembly 2023, Vienna, Austria, 24–28 Apr 2023, EGU23-7600.

Comment INRAE soutient des projets RSE

Deux dispositifs permettent de développer des actions sous couvert d’appel à projets annuel :
- le dispositif "pépinière de projets RSE", destiné à tous les agents, permet de mettre en avant des projets collectifs qui ont un caractère innovant et pilote ;
- un second dispositif réservé aux directions des centres et aux responsables RSE permet de déployer des projets de centre.

LA RSE À L’ÉCHELLE DES CENTRES

Le Plan d’action 2021-2025 - Responsabilité sociétale et environnementale INRAE se déploie en région au travers d’un schéma stratégique de centre et de site. Un plan d'action RSE annuel est désormais établi et déployé à l’échelle des centres, coordonné par le responsable RSE de centre, avec le soutien de personnes relais dans les unités et des instances locales.

Les centres

En savoir plus

Nicolas Sanchez, pour une autre façon de s’épanouir à INRAE

Depuis 2020, Nicolas Sanchez préside aux destinées de l’Association pour le développement des activités sociales d’INRAE (ADAS-INRAE), qui a pour objet d’organiser des projets à caractère social, sportif et culturel pour les agents de l’Institut et leur famille, mais aussi des agents partenaires. Des actions qui privilégient les rencontres et les échanges.

08 février 2022