illustration Julien Melilli, responsable de la politique de Responsabilité Sociétale et Environnementale pour le centre de Toulouse
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Changement climatique et risques 3 min

Julien Melilli, responsable de la politique de Responsabilité Sociétale et Environnementale pour le centre de Toulouse

Pour mettre en place les nouvelles orientations de son programme de Responsabilité sociétale et environnementale (RSE), INRAE a nommé des responsables RSE dans ses différents centres. A Toulouse, c’est Julien Melilli qui porte cette nouvelle ambition de l’institut. Découvrez son portait.

Publié le 10 décembre 2021

Comment êtes-vous arrivé à INRAE ?

Julien Melilli : « J’ai toujours été attiré par la nature et l’environnement, c’est donc naturellement que je me suis dirigé vers des formations postbac dans ce domaine. Je tenais à me confronter à la pratique et au terrain plutôt qu’à la théorie pure. J’ai choisi d’effectuer un DUT puis une licence pro, des formations plutôt centrées sur les stages. Ces expériences professionnelles m’ont donné envie de gérer des projets et d’encadrer une équipe. Je me suis alors orienté vers des études d’ingénieur en intégrant une 3éme année à l’école d’ingénieurs de Purpan. C’est grâce à mon stage de fin d’études réalisé sur l’analyse environnementale du centre Occitanie-Toulouse, que j’ai fait mes premiers pas au sein d’INRAE. A la fin de ce stage, Stéphanie Bréhin, directrice des services d’appui à la recherche, m’a proposé le poste de responsable RSE du centre que j’occupe depuis le 1er Aout 2021. »

Quelle est votre mission principale ?

Je propose à la direction des actions concrètes et j'accompagne les différents laboratoires du centre

J.M. : « Ma mission est d’intégrer les différentes composantes du Développement durable (DD) au sein des activités du centre et de ses laboratoires. Cela se traduit par une valorisation des pratiques qui produisent des impacts positifs et/ou limitent les impacts négatifs, notamment environnementaux. Concrètement, je propose à la direction les priorités que je vais être amenées à formaliser au sein d’un plan d'actions. Mon métier comporte également un volet de conseil auprès des laboratoires sur la prise en compte du DD dans leurs activités. La dernière partie importante de mon travail consiste en la formalisation et l’animation d’un réseau DD à l’échelle du centre et la collaboration avec un réseau national composé des responsables RSE des autres centres et de la direction nationale Responsabilité sociétale et environnementale. »

Comment et sur quoi travaillez-vous actuellement ?

J.M. : « Tant que la situation le permet, je viens tous les jours à vélo car je préfère le contact humain pour échanger avec les collègues, Et d’un point de vue environnemental c’est toujours mieux que d’envoyer un mail (rires). Actuellement, mon projet prioritaire est der développer et formaliser le réseau DD à l’échelle du centre. Le but est que chaque laboratoire puisse avoir au moins un « relais DD », un agent dont la mission sera de relayer les informations dans son laboratoire, faire part des initiatives de ses collègues, sensibiliser et contribuer aux actions menées sur le centre.  Lors de mon stage et depuis le début de mon CDD, j’ai pu rencontrer des interlocuteurs très motivés qui ont une sensibilité forte pour les thématiques de la durabilité. Une dizaine de la boratoires ont au moins un relais DD, en plus de la commission locale DD et nous avons tous pu échanger lors de notre première réunion le 25 novembre 2021. »

Avez-vous déjà mis en place des actions en faveur du développement durable ?

J.M. : « Oui, par exemple pour la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD), j’ai organisé une opération de « ramassage des déchets » sur le site d’Auzeville dans le but de diminuer la pollution représentée par ces détritus et d’échanger sur cette thématique avec les agents. J’ai également actualisé le guide de gestion des déchets en partenariat avec les services logistique et prévention du centre.
Cette année, l’une des priorités de l’institut est la mobilité durable, j’ai donc organisé l’installation de stationnements vélos abrités supplémentaires en collaboration avec le plan de mobilité du centre. »

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre travail ?

J.M. : « Ce qui me passionne et me stimule, c’est la diversité des personnes, des métiers avec lesquels je collabore afin de mettre en place des actions et de construire des projets autour du développement durable. »

Quelles sont vos ambitions, vos envies pour le futur ?

J.M. : « Mon but est d’arriver à un réseau DD qui représente touts les laboratoires du centre et de faire en sorte que ce collectif valorise les propositions des agents. J’ai beaucoup apprécié les échanges auxquels j’ai déjà participé avec le groupe actuel. J’ai vraiment hâte de voir le réseau grandir et collaborer autour de projets communs en faveur de la durabilité. »

Et après le bureau ?

J.M : « J’ai toujours adoré faire du sport et j’en ai expérimenté plusieurs comme l’escrime, le volleyball, la natation, la boxe française. Cette année, j’ai eu envie de tenter quelque chose de nouveau. Je me suis inscrit à un cours de théâtre d’improvisation ! C’est une très belle découverte, cela m’apporte une certaine conscience et une meilleure maitrise de ma manière de parler et de bouger. C’est aussi une occasion très particulière de se connecter à ses propres émotions. »

 

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