Alimentation, santé globale Temps de lecture 2 min
Tiques, maladie de Lyme et autres maladies à tiques
DOSSIER DE PRESSE - On trouve des tiques absolument partout dans le monde. 869 espèces différentes sont à ce jour recensées. Les scientifiques d’INRAE les étudient pour leur rôle dans la transmission de maladies, en particulier la maladie de Lyme. Au niveau mondial, les tiques sont le deuxième vecteur de maladies pour l’Homme et le premier chez l’animal. Tour d'horizon des derniers résultats de recherche d'INRAE.
Publié le 18 mai 2020

Sommaire
- Portraits de tiques
- Les scientifiques d’INRAE se mobilisent avec les citoyens pour comprendre et prévenir les maladies transmises par les tiques
- Mieux connaître les tiques et les bactéries transmises, diagnostiquer les maladies
- Les facteurs déterminants la répartition et l’abondance de tiques dans l’environnement
- Lutter contre les tiques et les maladies qu’elles transmettent
INRAE travaille sur la thématique des tiques et des maladies transmises depuis le début des années 2000. Ses travaux sont réalisés principalement dans quatre unités, unités mixtes de recherche avec les écoles vétérinaires (ENVAlfort, VetAgro Sup et Oniris), l’Anses et le Cirad. Les tiques et les maladies à tiques représentent pour INRAE et ses partenaires des enjeux en santé vétérinaire, santé publique et vis-à-vis des changements environnementaux.
L’agriculture impacte les maladies transmises par les tiques à travers plusieurs mécanismes. Tout d’abord, les animaux de productions (bovins, ovins, …) peuvent être utilisés par les tiques pour leurs repas sanguins (le nom vernaculaire d’Ixodes ricinus pour les anglais est « sheep tick »), notamment lorsque les pâtures jouxtent des milieux favorables aux tiques (comme les haies ou les boisements). Par ailleurs, la plupart des maladies à tiques étant zoonotiques, ces mêmes animaux de production peuvent être des hôtes plus ou moins compétents pour la multiplication d’agents pathogènes transmis par les tiques (donc avec un effet « d’amplification » ou au contraire « de dilution »). Enfin, l’agriculture, en régissant l’agencement dans l’espace des différents biotopes plus ou moins favorables aux tiques et à leurs hôtes au sein de nos agro-écosytèmes (paysages), module les probabilités de rencontre entre les tiques et les hôtes sauvages ou domestiques ainsi que l’homme et donc l’épidémiologie de ces maladies.
Contacts scientifiques
Muriel Vayssier-Taussat
Cheffe du Département scientifique Santé Animale
Coordinatrice scientifique du dossier
Gwenaël Vourc’h
Unité Epidémiologie des maladies animales et zoonotiques (INRAE, VetAgro Sup)
Pascale Frey-Klett
Unité Recherches Avancées sur la Biologie de l’Arbre et les Ecosystèmes Forestiers
Olivier Plantard
Unité Biologie, Epidémiologie et Analyse de Risque en Santé Animale (INRAE, Oniris)
Magalie René-Martellet
Unité Epidémiologie des maladies animales et zoonotiques (INRAE, VetAgro Sup)
Karine Chalvet-Monfray
Unité Epidémiologie des maladies animales et zoonotiques (INRAE, VetAgro Sup)
Sarah Bonnet
Unité Biologie Moléculaire et Immunologie Parasitaires (INRAE, ENVA Maison-Alfort)
Voir aussi notre dossier web.