Recrutés à INRAE après leur formation en apprentissage

« J’ai beaucoup apprécié être impliquée dans un projet de recherche »

Après un BTS Bioanalyses et contrôles, Inès s’est tournée vers l’apprentissage pour préparer une 3ème année de licence Bio-industries et biotechnologies en alternance dans l’institut MICALIS. « Marina Grégoire, ma maître d’apprentissage m’a accompagnée dans mes activités. J’ai poursuivi le travail de recherche sur lequel avait travaillé avant moi une autre apprentie et j’ai acquis de l’autonomie au fur et à mesure. Mon souhait était de travailler dans le domaine de la recherche. J’ai retiré une très bonne expérience de ma période d’alternance, sur le plan humain comme sur celui du travail.
J’ai tout de suite postulé pour le poste de technicien de recherche (TR) que mes collègues m’avaient signalé. La connaissance de l’environnement et de l’équipe m’a aussi donné envie de continuer de travailler à INRAE où je suis actuellement technicienne de recherche en écologie microbienne en CDD. Je travaille sur l’altération de produits carnés ». 

« Après avoir passé deux excellentes années en apprentissage, pourquoi ne pas devenir ingénieur ? »

Lucas a fait ses études à l’université Paris-Saclay : après sa 1^ère année de licence Biologie chimie sciences de la terre (BCST) option biotechnologies, il a continué pendant deux ans en alternance à INRAE, dans le laboratoire MICALIS pour préparer un DEUST et une licence Bio-Industrie et biotechnologies. « Mon expérience d'apprentissage m'a donné un premier aperçu du travail mené en laboratoire : j'y ai découvert les activités réalisées et fait connaissance avec l’environnement. Cela m’a permis de développer davantage d'autonomie et de persévérance. Faire partie d’une équipe donne envie de persévérer si quelque chose ne marche pas, contrairement aux travaux pratiques en cours qui se déroulent de manière linéaire. Après avoir passé deux excellentes années en apprentissage, je me suis posé la question : 

« Pourquoi ne pas devenir ingénieur ? » J’ai donc fait un master afin d’acquérir plus de savoir, mais également pour élargir mon champ de connaissance et ne pas me cloisonner à la biotechnologie. Après un master 1 en Biologie santé, je me suis orienté en master 2 en Microbiologie et génie biologique.

J’ai été très intéressé ensuite par un poste d’ingénieur de recherche (IR) à INRAE pour travailler sur l’impact des différents régimes de l’alimentation riches en fibres, aliments gras et sucrés sur l’inflammation intestinale ». Je suis actuellement en CDD pour une durée d’un an sur ce poste. »

« J’ai réussi le concours à INRAE avant d’avoir terminé ma licence ! »

« Après le BAC Sciences techniques sanitaire et social (ST2S), j'ai suivi une 1^ère année de licence en Biologie, chimie et science de la Terre (BCST), option Biotechnologies, à l’Université Paris-Saclay. J'ai ensuite suivi un DEUST Bio-industrie et biotechnologies, en apprentissage à INRAE dans l’unité MICALIS. Je me suis sentie pleinement intégrée à un projet de recherche avec une responsabilité professionnelle, alors que je n’étais encore qu’étudiante. Ceci m'a fait prendre confiance en moi et  
Je préférais être au labo plutôt qu’en cours ! »

Mathilde n’imaginait pas passer un concours de la fonction publique en commençant sa formation, mais sa maître d’apprentissage, Marina Grégoire, l’a encouragée à tenter le concours externe d’entrée à INRAE. Mathilde a postulé au concours de technicienne sur un profil de biologiste en science de la vie de l’équipe qui travaille sur la génétique des chevaux dans l’unité de Génétique animale et biologie intégrative (GABI). Elle a bénéficié de l’appui de ses collègues pour préparer ce concours. « Le concours s’est déroulé en juin et j'ai été admise avant même la fin des cours de DEUST ! J’ai donc terminé mes études en ayant déjà décroché mon premier emploi. »

« J’ai eu envie de poursuivre ma carrière à INRAE pour deux raisons. D’une part, je suis passionnée par les chevaux et très intéressée par la biologie moléculaire. D’autre part, la qualité de vie au travail et le cadre offert par INRAE jouent aussi énormément, j’ai un très bon équilibre travail/vie personnelle. »
 

Les apprentis sont encadrés par des experts de leur métier

Ces trois apprentis ont été encadrés par Marina Grégoire qui a à cœur de contribuer à la formation de la prochaine génération de professionnels.

« Les maîtres d’apprentissages sont des expertes et experts de leur métier, et une des forces du dispositif à INRAE, c’est qu’ils suivent en plus une formation spécifique pour accompagner efficacement les apprentis. Je suis très contente que les trois apprentis que j’ai encadrés aient choisi de rester ou de revenir à INRAE à la fin de leur formation en alternance.  L’apprentissage contribue à renforcer l'attrait pour l’Institut et la fidélisation des talents au sein du centre. »

Les trois étudiants ont acquis une expérience concrète du travail en laboratoire au sein d'une équipe en appliquant directement des connaissances théoriques de leur formation. Ils ont développé des compétences solides qui ont renforcé leur confiance en eux. L’alternance est une véritable passerelle vers l'emploi pour Lucas Midoux : « L’apprentissage est valorisé dans un CV car il permet d’intégrer un laboratoire sur une plus longue période, et donc permet d’avoir plus d’expérience de laboratoire, ce qui est très recherché. »