La 30e Fête de la Science s'achève. L'occasion de revenir en images sur les animations proposées les 2 et 3 octobre 2021 par les agents de l'UMR Agroécologie au Village des Sciences de Dijon, à propos des sols et des fonctions écologiques qu’ils supportent. Découvrez aussi la chercheuse Sophie Nicklaus (CSGA), qui parle "alimentation des enfants" dans l'émission Science en direct, animée par l'équipe de l'Esprit Sorcier !
"Qu'est-ce qui se cache dans nos sols ?" Grâce aux ateliers et aux explications des chercheuses, ingénieures et techniciennes de recherche de l'UMR Agroécologie, plus de 300 personnes de tous âges en ont appris beaucoup sur le sujet !
Cachés sous nos pieds, les vers de terre travaillent en augmentant la quantité de nutriments dans la terre. Si les conditions du sol le permettent, ils emmènent même des éléments en décomposition en profondeur. De quoi nourrir les racines, faire entrer de l’air et de l’eau… Grâce à des terrariums peuplés de lombrics, Céline Faivre-Primot (UMR Agroécologie, plateforme Génosol) montre le travail phénoménal qu’accomplissent ces petits êtres de quelques centimètres. Un atelier ludique et visuel pour mieux connaître les vers de terre, les comprendre et les apprécier !
Plongée dans les "lombricuriums" !Les vers de terre mangent des débris animaux et végétaux qui sont à la surface du sol. Une fois digérés, ils rejettent un cocktail nourricier pour les plantes.
Les sols peuvent être très différents en fonction de leur composition, de l'intensité de la vie microbienne qui y est présente, et d'autres paramètres. Et cela se voit notamment dans leur couleur ! Quoi de mieux que d'appliquer plusieurs échantillons de terre avec un pinceau sur une feuille blanche pour visualiser toute cette diversité ?Qui sont les êtres vivants qui peuplent le sol ? Qui fait quoi, pourquoi et comment ? L’ensemble des interactions entre les plantes et les microorganismes permet entre autres de structurer le sol, de décomposer la matière organique et de réguler l’activité biologique, avec à la clé des plantes pour nous nourrir ! Du plus grand au plus petit organisme qui vit sous nos pieds, Laurie Dunn et Elodie Gautheron (UMR Agroécologie) proposent un zoom sur une "usine" en activité permanente.
L'UMR Agroécologie est spécialisée dans l’extraction de l’ADN du sol grâce à des outils moléculaires. Objectif ? Recenser avec précision les bactéries et les champignons présents sous nos pieds, identifier les populations bénéfiques et celles qui sont nuisibles, et ainsi aider l’agriculteur à trouver la meilleure pratique agroécologique pour produire bien et mieux.Avec seulement des fruits (banane, kiwi) et quelques ingrédients faciles à se procurer (liquide vaisselle, éthanol), Virginie Nowak montre au public comment réaliser l'extraction de l'ADN d'un végétal.
Quelques jours plus tard, en direct dans l'émission "Science en Direct" proposée sur YouTube par l'Esprit Sorcier (avec Fred Courant de "C'est pas Sorcier"), c'est la chercheuse Sophie Nicklaus (UMR Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation, CSGA), qui a expliqué ses recherches sur le comportement alimentaire des enfants.
Une thématique cruciale pour tenter de répondre à la question "Que mangerons-nous demain, et comment ?" Retrouvez son intervention ici :
Les Saïmiris, petits singes d’Amérique du Sud, sont particulièrement sensibles à la toxoplasmose, une infection parasitaire due au protozoaire Toxoplasma gondii. Une campagne de vaccination de Saïmiris a débuté en septembre 2017 dans cinq parcs zoologiques français. Le vaccin contre T. gondii a été développé par l’équipe BioMédicaments Anti Parasitaires (BioMAP) de l'unité mixte de recherche Infectiologie et santé publique (UMR ISP, Inra-Université de Tours), en collaboration avec la société Vaxinano.
Pour un habitat durable, une bonne isolation thermique est indispensable car elle permet de réduire la consommation énergétique. L’objectif, rappelé dans le volet 2 de la loi sur la transition énergétique, est de rénover 400 000 bâtiments par an d’ici 2020. Pour relever ce défi, l’une des solutions est d’utiliser des biomatériaux isolants issus de déchets de l’agriculture. Parmi les sous-produits agricoles, le tournesol pourrait être un bon candidat.
