Agroécologie 1 min

Comment mesurer le méthane entérique émis par les ruminants ?

Un des enjeux de l’élevage est de produire « plus et mieux avec moins », notamment en valorisant les ressources fourragères impropres à la consommation humaine, afin de produire du lait et de la viande pour l’alimentation humaine. A travers leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment le méthane, les ruminants contribuent au réchauffement climatique. Diminuer cette production de GES est un enjeu important pour ce secteur. Trois techniques de mesure in vivo des émissions individuelles de méthane expliquées en vidéo.

Publié le 15 décembre 2021

illustration Comment mesurer le méthane entérique émis par les ruminants ?
© INRAE

Le méthane entérique représente 60% des GES émis à l’échelle de la ferme, et une perte énergétique non négligeable (~6%) pour le ruminant. L’objectif des recherches est principalement de diminuer ces émissions de méthane, tout en optimisant l’efficacité digestive et productive de l’animal.

La quantification in vivo de ces émissions est possible via 3 méthodes qui ont chacune leurs avantages et inconvénients : les mesures en chambre respiratoire (technique la plus précise dite de référence, par mesure directe des gaz émis), la méthode du gaz traceur SF6 (technique indirecte via la diffusion d’un gaz traceur dans le rumen après ingestion d’un bolus), et enfin le système GreenFeed (le plus pratique – système automatique permettant de mesurer les émissions ponctuelles à chaque visite de l’animal dans la journée et d’estimer une quantité quotidienne globale).

 

 

Contact : UMRH-DINAMIC-AtelierCH4@inrae.fr

En savoir plus

Société et territoires

30 ans de recherches en élevage De grands défis et des solutions pour l’élevage

PARUTION - Pour marquer le passage des 30 ans de la revue, ce numéro spécial INRAE Productions animales contribue à la mise en débat des grands défis auxquels l’élevage est confronté aujourd’hui et sans doute demain, et à la recherche de solutions pour son avenir, dans une agriculture qui devra produire, améliorer l’état de l’environnement aujourd’hui largement dégradé, et répondre aux attentes d’une société plus urbanisée et plus éloignée de la réalité agricole et biologique.

06 février 2020