Département Alimentation humaine : Impact et société
Innovation
Le département Alimentation humaine collabore avec les entreprises qui misent de plus en plus sur l'innovation pour répondre notamment aux nouvelles attentes des consommateurs en terme de santé, d'authenticité, de transparence et de bien manger. Près de 90 contrats de collaboration de recherche ont ainsi été signés pendant la période 2016-2019.
Le dynamisme du département dans le domaine de l'innovation se traduit également par la création de 6 spin-off à partir des résultats obtenus par nos chercheurs.
3 questions à une jeune pousse : Preditox
La génotoxicité, vous connaissez ? C’est le secteur d’activité de PrediTox, jeune pousse d’un an et demi. Laure Khoury, dirigeante et co-fondatrice de la startup, étudie les dommages causés à l’ADN par certains composés ou produits chimiques afin de détecter au plus vite les risques de cancer, et ainsi, les éviter, en analysant des échantillons. Rencontre.
Appui aux politiques publiques
Les résultats des chercheurs du département Alimentation humaine contribuent à l'élaboration des recommandations dans le domaine de l'alimentation/ santé et sécurité alimentaire. Les chercheurs contribuent aux expertises collectives, par exemple sur les comportements alimentaires dans les DROM, les produits animaux ou l'alimentation des seniors.
Les chercheurs du département ont contribué aux travaux du CEN de l'ANSES portant sur l'actualisation des repères alimentaires du PNNS pour les enfants de 0 à 3 ans (juin 2019) ainsi qu'au rapport Libault "Concertation Grand Age et autonomie" remis au gouvernement en mars 2019 ou encore le rapport interministériel "Education alimentaire de la jeunesse" publié en juillet 2018.
Alimentation et nutrition dans les départements et régions d'Outre-mer
L’expertise "Alimentation et nutrition dans les départements et régions d’Outre-mer", commanditée par la Direction générale de la santé (DGS), a permis de réaliser l’état des lieux de la situation nutritionnelle des populations ultramarines et ainsi proposer des recommandations d’actions prioritaires. Elle a mobilisé un comité pluridisciplinaire d’experts et de praticiens présidé par Caroline Méjean, épidémiologiste en nutrition publique à INRAE. Trois autres chercheurs INRAE y ont aussi contribué : Vincent Requillart, économiste à l'UMR TSE-R, Louis-Georges Soler, économiste, directeur scientifique adjoint Alimentation et Bioéconomie, et Marie-Josèphe Amiot-Carlin, nutritionniste à l'UMR MOISA. Les éditions de l'IRD, organisme coordinateur de l'expertise, viennent d'en publier les résultats.
Qualité des aliments d’origine animale selon les conditions de production et transformation
INRAE restitue les conclusions d’une expertise scientifique collective sur la qualité des aliments d’origine animale le 29 mai 2020. Demandée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et par FranceAgriMer, cette expertise porte sur les propriétés qui concourent à la qualité des aliments d’origine animale et leurs déterminants. Elle explore comment ces propriétés varient avec les conditions d’élevage et les procédés de transformation.
Impact sociétal de la recherche
INRAE a mis en place une méthode d'évaluation des impacts socio-économiques de la recherche. La méthode permet non seulement d'étudier les impacts économiques mais également les effets directs et indirects des recherches sur les politiques, l'environnement, la santé, etc. En savoir plus sur la méthode ASIRPA
La faible consommation en France d’Oméga 3 pourrait contribuer à un ensemble de pathologies qui concernaient un tiers des français en 2014: maladies métaboliques, neurodégénératives, cardiovasculaires et inflammatoires, obésité. Les travaux de recherche entrepris par l’Inra ont contribué à la réalisation d'impact dans le domaine de la santé, mais aussi à des impacts économiques et environnementaux
La dénutrition, sarcopénie (perte musculaire) et ostéoporose (perte osseuse) sont des phénomènes liés qui contribuent à la fragilité des personnes âgées et représentent un sujet majeur de santé publique, à la fois par son coût économique (environ 10% des dépenses de santé des pays occidentaux) et la préoccupation sociétale que constitue la perte d’autonomie. En France la dénutrition touche 8-16% des personnes âgées à domicile, et 46% en institution (EPHAD); Au-delà de 80 ans, 70% des femmes françaises sont ostéoporotiques; 9,5% des femmes françaises de plus de 70 ans sont atteintes de sarcopénie. Dans ce contexte de fragilité des personnes âgées, les recherches collaboratives de l'INRA ont fourni de nouvelles stratégies nutritionnelles (produits et environnements innovants) pour prévenir et soigner la dénutrition ainsi que les pathologies physiologiques associées.
Le bisphénol A (BPA) est une substance chimique principalement utilisée en association à d’autres substances chimiques pour la fabrication de plastiques et de résines. Le BPA peut migrer en petites quantités dans les aliments et les boissons stockées dans des matériaux qui contiennent cette substance. Les recherches de l’Inra ont montré que les cibles de ce composé sont plus nombreuses que ce que l’on pensait jusqu’à présent.
Recherche participative
Les activités de recherche participative favorisent le dialogue entre science et société, tout en contribuant à mieux faire connaître la démarche scientifique.
Plusieurs unités du département Alimentation humaine font partie de ce programme de recherche-action dont la finalité exprimée est de manger mieux, plus sainement en développant les filières locales. Il s’agit d’améliorer la durabilité de l’alimentation servie et consommée en restauration hors foyer : restauration scolaire et restauration d’entreprise concédée, avec une évaluation multi-échelle (santé (qualité nutritionnelle), impact environnemental (bilan carbone), provenance (type de circuit), économique (prix), et culturelle (acceptabilité pour le consommateur)). Le partenariat inclut, outre les chercheurs, une association spécialisée en éducation alimentaire et sensorielle (Eveil’O’Goût), à l’appui de l’antenne locale de prévention en santé (IREPS-BFC), le service de restauration scolaire de la Ville de Dijon et la société Elior pour un accès à plusieurs restaurants d’entreprises dijonnais.