Agroécologie 2 min

De la serre au champ, une infrastructure de phénotypage végétal automatisée

Caractériser les plantes de grandes cultures, développer un savoir-faire opérationnel, générer de nouvelles connaissances, tels sont les objectifs de Phenotoul l’infrastructure de phénotypage végétal dédiée à la recherche et à l’innovation du centre INRAE Occitanie-Toulouse.

Publié le 26 novembre 2019

illustration De la serre au champ,  une infrastructure de phénotypage végétal automatisée
© INRAE

Les activités de phénotypage végétal du centre sont désormais regroupées sous une identité commune : PhenoToul. Cette nouvelle infrastructure doit répondre aux enjeux actuels de l’agroécologie et des systèmes de culture de demain, tout en prenant en compte le changement climatique.

Pour cela, elle propose via 3 plateformes une approche à plusieurs échelles :

  • De la serre entièrement contrôlée (TPMP – Toulouse Plant Microbe Phenotyping) pour mesurer l’impact de l’évolution des conditions environnementales sur la performance des plantes et leurs interactions avec les microbes.

  • En passant par le semi-contrôlée (HeliaPhen) pour étudier la réponse individuelle des plantes à la sècheresse.
  • Jusqu’au champ (AgroPhen) pour analyser les plantes en peuplement dans différentes conditions climatiques et conduites de culture (date et densité de semis, fertilisation, irrigation, protection phytosanitaire).

Ces différentes analyses, non destructives, se font grâce à des outils de phénotypage automatisés : robot, drone et phénomobile.

PhenoToul veut améliorer son offre de service auprès des laboratoires et des partenaires, en créant un pôle de compétence en traitement d’images (LiDAR, acquisition multispectrale) et en développant des chaînes de traitement et de gestion des données.

A terme, l’objectif de PhenoToul est d’être reconnue comme infrastructure de phénotypage végétal dédiée à la recherche, au niveau régional, national et européen.

Elle est issue de projets cofinancés par le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la Région Occitanie, le Sicoval et INRAE. Les trois plateformes de PhenoToul font partie du réseau Phenome-Emphasis.

Les secteurs d’activités de la plateforme :

  • Agriculture, Agronomie
  • Ecologie et Environnement
  • Analyse et traitement de l’image

Modalités d’accès :

  • Plateforme ouverte à l’ensemble de la communauté scientifique publique et privée
  • Contact par mail à l’adresse phenotoul@inrae.fr

 

 

En savoir plus

Agroécologie

Une nurserie pour veaux inaugurée au centre Inra Val de Loire

Catherine Beaumont, présidente du centre Inra Val de Loire, Tiphaine Aguirre-Lavin et Christophe Staub, directeurs de l’unité expérimentale Physiologie animale de l’Orfrasière (UEPAO) et Philippe François, sous-préfet de Loches, ont inauguré vendredi 15 novembre à Nouzilly une nurserie pour les veaux. Cette infrastructure permettra le suivi de 40 veaux de la naissance à la puberté avec la possibilité de deux conduites nutritionnelles différentes. L’ensemble constitue un dispositif unique en France dédié à l’étude de l’alimentation des génisses laitières et de son impact sur leurs capacités de reproduction.

19 décembre 2019

Agroécologie

L’eutrophisation : mieux comprendre pour mieux gérer

Marées vertes, prolifération d’algues, parfois toxiques, dans des lacs, cours d’eau ou zones côtières sont des manifestations d’eutrophisation des milieux aquatiques. Une expertise scientifique collective a été conduite sur ce sujet par le CNRS, l’Ifremer, l’Inra et Irstea, à la demande des ministères en charge de l’Agriculture et de l’Environnement. Elle a livré ses conclusions lors d’un colloque le 19 septembre 2017.

12 décembre 2019

Agroécologie

Une étude pour mieux comprendre la production de nos prairies

Évaluer et cartographier la production des prairies et les risques de lixiviation du nitrate, c’est l’objectif de l’étude « Les prairies françaises : production, exportation d’azote et risques de lessivage ». Elle a été réalisée par l’Inra (Direction scientifique « Agriculture ») à la demande du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation dans la perspective d’une demande de dérogation au plafond d’épandage actuel.

13 décembre 2019