SELMET-LRDE : Séminaire en anthropologie génétique
"Inférence des processus démographiques passés à partir de données génétiques actuelles pour des populations humaines aux modes de vie contrasté"
Les travaux de Carla Aimé Jubin, peuvent faire écho à des approches menées à SELMET sur les races, leurs évolutions en fonction des pratiques d'élevage et de sélection.
Publié le 25 janvier 2022

Carla Aimé-Jubin , post doctorante à Nanterre a animé à Corte SELMET-LRDE un séminaire en Anthropologie génétique sur le thème de l' "Inférence des processus démographiques passés à partir de données génétiques actuelles pour des populations humaines aux modes de vie contrasté".
L’émergence de l’agriculture et de l’élevage au néolithique est généralement considérée par les archéologues et paléoanthropologues comme le facteur déclencheur des grandes expansions démographiques humaines.
Cependant, peu d’études génétiques ont permis de détecter les traces de telles expansions néolithiques, soulignant plutôt des expansions plus anciennes. L’objectif de ce travail était d’inférer et comparer l’histoire démographique de différentes populations africaines et eurasiatiques aux modes de vie contrastés (chasseurs cueilleurs nomades, éleveurs semi-nomades et agriculteurs sédentaires). Pour cela, Carla Aimé Jubin a utilisé une méthode bayésienne fondée sur la théorie de la coalescence, afin d’analyser différents types de marqueurs génétiques et de répondre aux questions suivantes :
- Y’a-t-il une association entre histoire démographique et mode de vie dans les populations étudiées ?
- Les expansions démographiques majeures correspondent-elles à des transitions culturelles et/ou technologiques majeures telles que la transition néolithique ?
- Qu’est-ce l’analyse de différents marqueurs aux propriétés distinctes peut apporter pour la compréhension des processus démographiques ?
- Carla Aimé-Jubin