Société et territoires 2 min
Sciences, épistémologie, arts – perspectives de l’énaction
Découvrez les implications et applications de la théorie de l’énaction étudiées par le laboratoire Comportement et écologie de la faune sauvage (CEFS) du centre INRAE Occitanie-Toulouse, dans la nouvelle revue les Cahiers de sémiotique des cultures.
Publié le 18 juillet 2024
Les Cahiers de sémiotique des cultures accueillent des textes sur l’écologie du sens, autrement dit sur les relations entre les humains et leurs multiples milieux en prenant en compte toute la diversité et la profondeur historique des médiations (langage, arts, sciences, mythes, techniques, etc.) par lesquelles ils se couplent à ces milieux.
Ce premier numéro coordonné notamment par Jean-François Gerard et Marie-Line Maublanc, tous deux chercheurs INRAE au CEFS, porte sur la théorie de l’énaction, selon laquelle les êtres vivants spécifient eux-mêmes – par leurs constitutions et leurs dynamiques – les aspects de l’environnement auxquels ils sont sensibles et les propriétés qu’auront pour eux ces différents aspects. Cette théorie, qui concerne aussi les êtres humains, a des implications et des applications dans tous les domaines du savoir (sciences naturelles, sciences humaines, épistémologie) et dans les arts.
Ce numéro regroupe ainsi un ensemble d’études présenté en fonction de deux niveaux d’application : une première partie (Les mondes des êtres observés) rassemble les travaux dans lesquels l’observateur applique la théorie à ce qu’il observe, la seconde (Les mondes des observateurs) regroupant les travaux où l’observateur applique à lui-même la théorie de l’énaction.
Cahiers de sémiotique des cultures
2024 – 1, n° 1 Sciences, épistémologie, arts – Perspectives de l’énaction
Sous la direction de Jean-François Gerard, Marie-Line Maublanc, Sören Frappart et Régis Missire
Editeur : Classiques Garnier
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-17100-3
Mise en ligne : 19/06/2024
Mini biographie des auteurs :
Marie-Line Maublanc et Jean-François Gerard, chercheurs INRAE au CEFS, étudient l’éthologie et l’écologie des grands herbivores sauvages. Ils enseignent la perspective de l’énaction dans les domaines de la cognition animale et de l’éco-éthologie, et aident à la gestion des populations de faune sauvage au moyen d’indicateurs écologiques.