Alimentation, santé globale Temps de lecture 2 min
[Infographie] Elevage et compétition alimentaire avec l'homme
Certains types d'élevage, comme les ruminants à l'herbe ou les élevages qui utilisent beaucoup de coproduits de l'agriculture, sont producteurs nets de protéines. C'est-à-dire qu'ils produisent plus de protéines (d'origine animale) consommables par l'homme qu'ils n'utilisent de protéines végétales consommables par l'homme pour nourrir les animaux. Ce sont ces élevages qu'il faut favoriser pour réduire la compétition alimentaire avec l'homme.
Publié le 18 mars 2019


La diminution de la consommation de viande par tous les pays gros consommateurs permettrait de réduire l’empreinte environnementale de l’alimentation et par conséquence de la partie liée à l’élevage, en diminuant les émissions des gaz à effet de serre, en économisant sur les ressources en eau et en diminuant leur pollution par des nitrates, en réorientant des terres cultivables vers l’alimentation humaine sans augmenter la déforestation.
Toutefois, certains types d’élevage, conduits de façon agroécologique, apportent également des services environnementaux : c'est le cas des élevages de ruminants à l'herbe, qui utilisent des surfaces en prairies, parfois impropres à la culture, favorables à la biodiversité, à la filtration de l’eau et au stockage du carbone. Il est d'ailleurs à noter que le stockage de carbone par les prairies, difficile à mesurer, n'est actuellement pas comptabilisé dans le bilan GES des élevages. Sans élevage, ces surfaces disparaîtraient et les paysages se fermeraient.
D’autres types d’élevage permettent de valoriser des coproduits ou sous-produits des filières végétales qui ne sont pas consommables directement par l’homme en les transformant en produits de bonne qualité nutritionnelle. Ils permettent également de fournir des effluents pour la fertilisation des sols et/ou pour de l’énergie renouvelable, en favorisant le bouclage des cycles biogéochimiques.