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Femmes et hommes à INRAE, sur le chemin de l’égalité professionnelle

Deuxième bilan de situation comparée des femmes et hommes à INRAE, cette analyse annuelle permet de mesurer les évolutions réalisées vers l’égalité professionnelle mais aussi d’identifier des points de vigilance et des marges de progression à intégrer dans le plan d’actions de l’institut. Tour d’horizon.

Publié le 07 mars 2023

illustration Femmes et hommes à INRAE, sur le chemin de l’égalité professionnelle
© INRAE, Bertrand Nicolas

Pour mettre en œuvre des mesures nécessaires à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, les organismes publics sont soumis à l’obligation d’élaborer un bilan de situation comparée entre les femmes et les hommes, élément essentiel de diagnostic. Ce document comporte une analyse s’appuyant sur des indicateurs qui retracent leur situation respective en matière de recrutement, de promotion, de conditions de travail et de rémunération.
Nouveauté 2022, cette édition s’est enrichie d’une analyse plus poussée des écarts entre les femmes et les hommes concernant le taux de formation, la répartition à la tête des unités, parmi les directeurs et directrices d’unité et leurs adjointes et adjoints, et les sources des écarts de rémunérations entre femmes et hommes.

Les principaux résultats du bilan 2021

En 2021, INRAE compte 51,2 % de femmes et 48,8 % d’hommes parmi ses titulaires.

Les pourcentages de femmes et d’hommes varient selon la catégorie mais dans des proportions réduites. Les femmes sont minoritaires dans la catégorie C des adjoints techniques où ce pourcentage se réduit toutefois (40,9 % en 2021 contre 43,1 % en 2020) et dans la catégorie A+ correspondant aux agents qui remplissent des missions d’encadrement supérieur et de direction (45,8 %).

Si l’égalité femmes/hommes est atteinte dans le corps des chargées et chargés de recherche, c’est dans celui des directeurs et directrices de recherche que l’écart est le plus prononcé avec 40,6 % seulement de femmes, en très légère hausse par rapport à 2020 (40,4 %).

 

À la direction des unités, les femmes restent minoritaires (37,9 % contre 38,7 % en 2020), les plus grandes unités étant majoritairement dirigées par des hommes.

 

Les personnes travaillant à temps partiel sont encore très majoritairement des femmes (80,3 %), et ce jusqu’à l’âge de 56 ans.

 

La rémunération mensuelle moyenne des titulaires d’INRAE est de 3 247 € pour les femmes et de 3 605 € pour les hommes, soit 357 € de différence (9,92 %). Si un tiers environ de ces différences proviennent des quotités de travail variables entre les femmes et les hommes, ce sont les différences de répartition au sein des corps qui en expliquent la moitié. Le reste des écarts provient des primes et compléments liés au temps et/ou cycle de travail. À noter que les dispositifs de vigilance mis en place ces dernières années par INRAE pour une égale attribution des primes et des promotions entre les femmes et les hommes de l’institut (mention spécifiée dans les notes de service afférentes) contribuent à une réduction progressive des écarts de rémunération, notamment chez les jeunes générations qui ont récemment rejoint INRAE.

 

Les taux d’accès à la formation sont nettement plus élevés chez les femmes (59,6 %) que chez les hommes (49,6 %), même si les durées moyennes de formations des femmes et hommes sont très voisines (13 et 14 jours, respectivement).

 

Parmi les personnels non titulaires, plus précaires, les femmes sont majoritaires (57,1 %), les différences entre femmes et hommes variant selon la catégorie de CDD.

 

tous les portraits des femmes et des hommes qui font INRAE

Ces résultats permettent d’apprécier l’efficacité du plan d’actions en faveur de l’égalité professionnelle mis en place par INRAE et reconnu par le double label AFNOR Alliance Égalité/Diversité. Si la politique volontariste menée par l’institut au plus près des agents porte ses fruits, elle doit bien évidemment être poursuivie en tenant compte des points de vigilance identifiés par cette analyse et en renforçant ou modulant certaines actions.

 

L’action d’INRAE en matière d’égalité professionnelle

 

L’analyse des écarts de rémunération va permettre de cibler des actions précises et notamment :

 

  • Poursuivre l’action en faveur de l’égalité de la répartition des femmes et hommes dans les différents corps et grades ;
  • Rechercher d’autres possibilités que le temps partiel pour concilier vie personnelle et vie professionnelle : télétravail, évolution des cycles de travail...

INRAE va également poursuivre ses actions, notamment pour :

 

  • Sensibiliser sur les stéréotypes pour que chaque personne susceptible de recruter soit informée du risque de biais inconscients.
  • Prolonger et élargir les actions mises en place pour la formation et la communication sur les thématiques d’égalité professionnelle entre femmes et hommes.
  • Renforcer la visibilité des femmes et des hommes dans les métiers où l’un des deux sexes est minoritaire, notamment par des interventions dans des écoles supérieures et des lycées.

Le plan d’actions Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes d’INRAE

 

Ce document présente les principaux axes du plan d’actions d'INRAE défini au regard du cahier des charges de l’AFNOR et de la loi de transformation de la fonction publique, en concertation avec les différentes instances de gouvernance de l’institut et des organisations syndicales, au plus près des préoccupations du personnel.

En savoir plus 

 

Bilan situation comparée 2021pdf - 2.80 MBRapport situation comparée 2020pdf - 4.01 MB

Fabienne GirouxRédactrice

Contacts

Catherine BeaumontDÉLÉGUÉE À LA PARITÉ ET À LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS

Martine DuboisCHEFFE DE PROJET POUR LE LABEL DIVERSITÉ - EGALITÉ

En savoir plus

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