13 décembre 2023 13h - 14h Terminé

Webinaire

WebiNACRe n°8 : alcool et cancer

En prévision du Dry January, le Réseau vous propose un WebiNACRe à deux voix sur le lien entre alcool et cancer. Bien que le WCRF ait classé l’alcool comme facteur de risque pour 8 localisations de cancer, en France, encore plus d’un adulte sur cinq dépasse les repères de consommations. Quel est donc l’impact de la consommation d’alcool sur certains cancers, et quels comportements adopter pour en limiter les conséquences ?

illustration WebiNACRe n°8 : alcool et cancer
© INRAE

« Alcool et cancer : approche translationnelle de la cellule aux patients,
et recherche en santé publique »

Mercredi 13 décembre 2023
de 13h00 à 14h00

Pour ce huitième numéro, retrouvez une présentation à deux voix
de deux chercheurs de l’équipe NACRe 70 :
le Dr. Ingrid Marcq et le Pr. Mickaël Naassila 

Pour participer au WebiNACRe : s’inscrire gratuitement pour recevoir le lien d’accès au direct.

La présentation du WebiNACRe n°8
Le réseau NACRe

Mot de l’experte Ingrid Marcq
 

Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer primitif du foie. Bien que ses causes soient variables, en France 70 à 85 % des CHC sont la conséquence d’une maladie alcoolique du foie, elle-même induite par une consommation prolongée et excessive d’alcool. Le CHC est très réfractaire à la chimiothérapie, et de nombreux processus de résistance aux thérapies innovantes, comme les immunothérapies par exemple, sont signalés. Dans tous les cas, nous cherchons à démontrer que la prise en compte des causes de la maladie pourrait optimiser les choix du traitement. Nous travaillons donc sur l’influence de la consommation d’alcool dans la réponse aux traitements des patients atteints de CHC.

 

 

Mot de l’expert Mickaël Naassila
 

Le trouble dû à l’usage de l’alcool reste encore très insuffisamment diagnostiqué et les idées reçues persistent : le dernier baromètre cancer 2021 de l’INCa rapporte qu’1 répondant sur 5 considère encore que l’alcool peut être protecteur de certains cancers. Pourtant, les dernières données scientifiques venant des méta-analyses et de nouvelles méthodologies, comme l’épidémiologie génétique par exemple, montrent que les prétendus effets protecteurs de l’alcool sont plutôt un mythe, et qu’il n’est pas possible de retirer un quelconque bénéfice de la consommation d’alcool pour sa santé. Nos dernières recommandations et expertise collective Inserm sur le sujet rapportent donc que toute consommation d’alcool peut comporter un risque pour sa santé et ont amené le concept de consommation à moindre risque. 

Cet évènement est réalisé avec le soutien institutionnel de l’Institut National du Cancer (INCa).