Société et territoires 2 min
Veolia, l’Inra et Irstea poursuivent leur collaboration dans le domaine de la gestion de l’eau et des déchets au service d’une agriculture durable
COMMUNIQUE DE PRESSE - En signant le 28 novembre 2018 une convention cadre d’une durée de cinq ans, les présidents Antoine Frérot, Philippe Mauguin et Marc Michel s’engagent à ce que Veolia, l’Inra et Irstea poursuivent leur collaboration au service d’une agriculture durable, avec notamment un objectif de reconquête du potentiel agronomique des sols grâce aux composts issus de l’économie circulaire.
Publié le 28 novembre 2018
C’est dans le cadre des conclusions du colloque célébrant les 20 ans du programme de recherche QualiAgro, à l’Inra de Versailles, qu’Antoine Frérot, Président-directeur général de Veolia, Philippe Mauguin, Président-directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique et Marc Michel Président-directeur général de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture ont choisi de signer une convention de cinq ans pour poursuivre et développer leur collaboration.
Les trois partenaires oeuvrent depuis de nombreuses années dans les domaines de la gestion des réseaux, du traitement et de la valorisation des effluents urbains et des boues, de la réutilisation des eaux usées. Ainsi l’Inra et Veolia collaborent depuis 20 ans dans le cadre du programme QualiAgro qui vise à caractériser la valeur agronomique, sanitaire et environnementale de différents types de composts urbains à partir d'essais aux champs de longue durée et de travaux en laboratoire.
L’Inra, Irstea et Veolia sont également partenaires du programme de Recherche Smart Ferti Reuse (porté par les pôles Aqua-Valley et Agri Sud-Ouest Innovation et sélectionné dans le cadre du vingt-quatrième appel à projets du Fonds unique interministériel - FUI), qui vise à développer un service innovant pour accompagner le monde agricole et les collectivités dans une gestion agro-écologique des eaux usées traitées. Ils collaborent également au sein du programme PROTERR, lauréat de l’appel à projet GRAINE de l’ADEME, programme de recherche visant à développer des outils de gestion territoriale des matières fertilisantes d’origine résiduaire afin de valoriser au mieux ces ressources au sein des territoires.
Fort des collaborations passées et fructueuses, mais aussi du bénéfice réciproque à combiner, d’une part, recherche fondamentale et recherche appliquée et, d’autre part, recherche publique et recherche privée, Veolia, l’Inra et Irstea ont décidé d’aller plus loin.
Suivre la voie des composts issus de l’économie circulaire
La convention cadre signée ce jour participera, de fait, à ce qui reste un défi majeur de l’humanité : comment nourrir la planète sans dégrader la qualité des sols et des cultures ? Comment garantir la sécurité alimentaire tout en préservant les ressources naturelles ?
Sachant que le pouvoir fertilisant des produits résiduaires organiques varie selon leur origine et procédé de transformation, cette convention va permettre de poursuivre sur cette voie prometteuse du recours aux déchets urbains organiques (bio-déchets , déchets verts et boues d’épuration).
Au-delà d’une solution alternative à l’utilisation massive d’engrais de synthèse, la convention prévoit de préserver et de restaurer les écosystèmes, de gérer les risques naturels et environnementaux mais aussi les ressources à l’échelle territoriale (cartographie), sans oublier d’explorer de nouveaux modèles d’économie circulaire.
“Cette convention va nous permettre d’expérimenter à grande échelle des solutions innovantes dans la gestion des ressources”, précise Antoine Frérot. “Elle va dans le sens d’une économie circulaire capable de préserver la nature tout en l’utilisant”.
« La signature de ce partenariat permet de conforter la synergie de nos collaborations, entre recherche publique et privée, mobilisant le continuum de la recherche fondamentale jusqu’à la recherche finalisée, au service du défi majeur du traitement et de la valorisation des déchets urbains organiques » confirme Philippe Mauguin.
« Cette convention cadre va nous permettre de multiplier les échanges entre acteurs publics et privés de la filière française de l’Eau, et de confronter les résultats de la recherche publique aux besoins de terrain pour produire des solutions innovantes adaptées au contexte des territoires. » souligne Marc Michel.