Biodiversité 20 min

Quand la pyrale du buis sort de son hivernage…

Une tête noire et luisante, un corps vert clair et strié de vert foncé, telle est la chenille de la pyrale du buis quand elle se réveille aux premières heures du printemps pour se nourrir des feuilles de cet arbuste. Un ravageur responsable de dégâts considérables qui fait l’objet de toute les attentions de la science et de la société. Retour en images.

Publié le 15 avril 2019

illustration Quand la pyrale du buis sort de son hivernage…
© Yves Lanceau

Mars, avril… Des températures qui se radoucissent, des fleurs qui s’épanouissent, des arbres qui bourgeonnent, les premiers mois du printemps signent le renouveau de la nature ! C’est aussi le moment que choisissent les chenilles de la pyrale du buis pour quitter leurs cocons faits de soie et de feuilles et recommencer leur cycle infernal de développement aux dépens des buis.

Originaire d'Asie orientale, Cydalima perspectalis, plus connue sous le nom de pyrale du buis, est un petit papillon nocturne invasif dont les chenilles se nourrissent des feuilles du buis. Signalé en France dès 2008, largement présent aujourd’hui en Europe, il constitue une menace sérieuse pour les buxaies naturelles et ornementales des milieux naturels et urbains comme des parcs et jardins de France et de Navarre.

Dans le cadre du Salon international de l’agriculture 2019, la projection du film « La pyrale du buis, un passager clandestin venu d’Orient » a rassemblé un large public. Un débat nourri s’en est suivi, en présence de Jérôme Rousselet, ingénieur dans l’unité de recherche Zoologie forestière, Inra Val-de-Loire et conseiller scientifique et d’Yves Lanceau, réalisateur. L’occasion de connaître davantage la biologie de cet insecte afin de pouvoir le gérer au mieux et d'alerter sur les modes d'introduction et de propagation des espèces invasives pour plus les prévenir.

Catherine Foucaud-ScheunemannRédactrice

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COMMUNIQUE DE PRESSE - Peu d’études existent sur les populations sauvages de l’abeille Apis mellifera, qui étaient même considérées comme éteintes en Europe. Cependant de récentes observations sur le terrain ont montré que des colonies sauvages d’abeilles mellifères (qui produisent du miel) existent toujours. Elles occupent notamment des arbres à cavité dans les forêts. Pour la première fois, quatre équipes de recherche européennes, dont une équipe d’Irstea, ont pu estimer à 80 000 le nombre de colonies sauvages dans les forêts européennes, en analysant la densité d’arbres à cavité dans les forêts. Grâce à leurs travaux, les chercheurs ont pu identifier plusieurs zones forestières favorables pour la conservation de l’espèce à l'état sauvage. Ces résultats, publiés dans Conservation Letters, contribuent à la politique de l’Union européenne pour stopper le déclin des pollinisateurs et révèlent l’importance des zones forestières pour la conservation des abeilles sauvages.

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