Un nouvel ingrédient protéique végétal optimisé pour réduire le risque de sarcopénie chez les séniors

Des protéines végétales optimisées pour un muscle en bonne santé

L’augmentation de la population mondiale pose la double question des ressources disponibles en protéines alimentaires et de l’impact environnemental pour la production de cette ressource. Cet impact est d’autant plus important pour les populations vieillissantes des pays industrialisés. Les végétaux constituent une ressource protéique potentiellement intéressante. Leur consommation permet de rééquilibrer la balance entre protéines animales et végétales en faveur de ces dernières, avec un impact environnemental inférieur à celui des protéines animales.

D'ici 2050, plus d'un tiers de la population française aura plus de 60 ans.*

Dans cette optique, le projet de recherche P-Probs propose de développer un ingrédient protéique végétal, composé de protéines de riz, de pomme de terre, de lupin, de maïs, de colza, de qualité nutritionnelle optimisée pour ralentir le développement de la sarcopénie (atrophie musculaire liée à l’âge) et du risque cardiométabolique chez les personnes âgées.

Recrutement de volontaires pour deux journées test

Des personnes volontaires sont nécessaires à cette étude, qui consiste à faire consommer des produits alimentaires, élaborés soit à partir de protéines de lait soit à partir d’un ingrédient végétal pour évaluer ensuite l’impact nutritionnel et l’effet santé sur ces personnes.

Les participants qui seront recrutés viendront pour une 1^ère visite au Centre de Recherche en Nutrition Humaine (CRNH) du CHU Gabriel Montpied pour les premières formalités avec un médecin puis une diététicienne. Cette première visite sera suivie des 2 journées test espacées de 15 jours minimum. Ils consommeront un des 2 produits lors de la première journée test et l’autre produit lors de la seconde journée test. Une collecte d’échantillons biologiques sera effectuée au cours de chaque journée test. 

Et quelques motivations supplémentaires

• Un bilan biologique gratuit,
• Une indemnisation pour le temps investi,
• et bien-sûr, c’est aussi l’occasion de devenir acteur de la recherche et de pouvoir contribuer au côté des chercheurs, au développement de la science sur ces questions d’avenir majeures. En effet, à l’avenir, pour répondre à une transition vers une alimentation plus saine et durable, le type de protéines consommées devra évoluer. Cela impliquera notamment une diminution des aliments riches en protéines animales tels que la viande et en parallèle une augmentation des aliments riches en protéines végétales comme les légumineuses, les céréales ou les fruits à coques. 

*Source : l'alimentation comme vecteur du bien veillir.