Innovations dans le domaine des ressources agronomiques pour la recherche

Les 4 chapitres de ce numéro spécial reprennent les 4 missions d’un centre de ressources biologiques (CRB) : la collecte, la caractérisation, la conservation et la distribution des ressources biologiques.

Les CRB sont au cœur de nombreux programmes de recherche destinés à explorer le vivant et les écosystèmes ainsi qu’à valoriser la biodiversité pour l’agriculture et l’industrie, l’alimentation, l’environnement et la santé. Leur champ s’étend de la recherche fondamentale à la recherche appliquée.

Les articles de cette édition font la part belle à l’infrastructure RARe (Ressources agronomiques pour la recherche), soutenue par INRAE, le Cirad et l’IRD. RARe structure les CRB de son périmètre en 5 piliers : animal, végétal, microbien, environnement et forêt.

Vous trouverez dans ce numéro spécial des publications illustrant la large gamme de compétences qui caractérisent les chercheuses et chercheurs de RARe dans le domaine des sciences de la vie et des sciences de l’environnement, mais aussi sur le plan informatique, juridique et organisationnel.

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Extrait

L’organisation des CRB pour la recherche a d’abord été organisée pour les ressources microbiennes, par la mise en place du Centre International de Ressources Microbiennes (CIRM), puis pour les ressources des animaux d’élevage avec le Projet Investissements d’Avenir « CRB-Anim ». En 2015, il est devenu évident que ces démarches valaient aussi pour les ressources végétales et pour les ressources biologiques, mobilisées par les sciences de l’environnement. L’infrastructure RARe pour « Ressources Agronomiques pour la recherche » est née de cette prise de conscience, en 2015, avec le soutien des organismes de recherche INRAE, Cirad et IRD. Outre sa contribution importante à la préservation de la biodiversité, les objectifs scientifiques de RARe sont de :

• Développer des méthodes pour préserver le potentiel reproductif des ressources (cryobiologie) et caractériser des ressources nouvelles (microbiome, organoïdes).

• Rassembler ou produire des données sur les collections et faciliter leur (ré-)utilisation.

• Tirer profit des collections historiques ou récentes pour analyser la dynamique spatio-temporelle de la biodiversité, notamment à l’échelle infra-spécifique.

• Préserver, caractériser et fournir des échantillons de référence pour identifier des gènes contrôlant des phénotypes d’intérêt.

Michèle Tixier-Boichard, directrice de recherche, INRAE – Edito