Société et territoires 4 min
Dossier de presse - Le numérique comme levier pour l'agroécologie et l'alimentation durable
DOSSIER DE PRESSE - Face aux enjeux de sécurité alimentaire, de changements climatiques et environnementaux, le numérique est souvent cité comme un levier pour accélérer l’évolution de l’agriculture, au bénéfice des agriculteurs, de l’environnement, des consommateurs et de la société. Il s’agit de construire une agriculture numérique socle de modes de production et de consommation responsables, adaptée à la diversité des agricultures et des agriculteurs. Quel rôle la recherche peut-elle jouer dans la construction de cette agriculture numérique responsable ?
Publié le 28 février 2022
A l’occasion de la semaine du Salon International de l’Agriculture 2022 et de la sortie du Livre blanc « Agriculture et numérique » porté conjointement par INRAE et Inria, découvrez nos travaux, solutions et pistes pour le développement du numérique comme l’un des leviers d’accélération de la transition agroécologique et alimentaire.
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1. Agriculture numérique responsable
L'agriculture française vit une période de grande mutation, engendrée par différentes pressions externes ou internes : le changement climatique, la dégradation de la biodiversité et des sols, le renouvellement imminent d'une génération d'agricultueurs et la société qui demande des modes de production plus respectueux de l'envrionnement, des garanties sur l'origine des produits, sans augmentation forte des prix.
Développer l'agroécologie à grande échelle est tout sauf trivial, le numérique est un levier.
Le numérique se développe en agriculture comme dans tous les domaines de l'économie. D'abord concentrées sur l'agriculture de précision, les technologies numériques se sont diversifiées : données massives, intelligence articifielle, connectivité, robotisation accélèrent les innovations et le changement d'échelle.
2. Environnement et agriculture en synergie
S'engager dans la transition agroécologique implique une meilleure connaissance de l'environnement non agricole dans lequel se déploient les nouvelles pratiques. L'un des enjeux est notamment de miex connaître les hétégénéités des milieux (sols, microclimat, abondances des auxiliaires ou des bioagresseurs...)
Minimiser l'empreinte environnementale de la montée en puissance du numérique.
De manière complémentaire, il faut pouvoir caractériser les co-bénéfices non agronomiques du déploiement des pratiques agroécologiques, comme par exemple la restauration de la biodiversité associée aux espaces agricoles ou le stockage de carbone dans les sols.
3. Alimentation, proximité et transparence
Aujourd'hui, on observe un basculement, renforcé par la pandémie : d'un mode d'échanges basé sur des produis et des interactions physiques vers des échanges de plus en plus virtuels, reposant sur la création de nouvelles proximités. Apparaissent des besoins forts de personnalisation des services offerts, avec une attente pour un développement de technologies qui mettent l'humain au coeur des transformations numériques.
La construction d'une relation de confiance avec un besoin accru de transparence.
Cette demande de transparence sur les produits et les procédés de production et de distribution mis en place, offre ainsi de nouveaux rôles aux consommateurs.
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