18 22 avril 2021 Terminé
Virtuel
Symposium FAO Biodiversité des Sols
Colloque international sur la biodiversité des sols (GSOBI21), organisé conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO, Food and Agriculture Organization) et son Partenariat mondial pour les sols (GSP, Global Soil Partnership), le Groupe technique intergouvernemental sur les sols (ITPS, Intergovernmental Technical Panel on Soils), la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CBD, Convention on Biological Diversity), l'Initiative mondiale pour la biodiversité des sols (GSBI, Global Soil Biodiversity Initiative), et l'interface science-politique de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD Science-Policy Interface). Ce colloque se tiendra du 19 au 22 avril 2021, dans un format entièrement virtuel.
L'objectif principal de ce colloque international est de permettre la discussion entre décideurs, producteurs de denrées alimentaires, scientifiques, praticiens et autres parties prenantes sur les solutions permettant d'atteindre les objectifs de développement durable par la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité des sols.
Tester l'ajout de mesures de la biodiversité des sols... pour en savoir beaucoup plus sur la vie cachée de nos sols
L’INRAE, via son Unité InfoSol, présentera lors de ce colloque l’étude de faisabilité qui lui a été confiée par l’Office Français de la Biodiversité et visant à tester l'ajout de mesures de la biodiversité des sols au Réseau français de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS) déjà existant. En effet, malgré son importance pour les activités humaines, la biodiversité des sols reste aujourd’hui largement méconnue et menacée. Or, à terme, si cette étude s’avère concluante (une phase de test est en cours jusqu’à l’automne 2021 sur 30 sites répartis sur le territoire national) elle pourrait permettre d’établir la distribution de la biodiversité des sols à l'échelle du territoire français et ensuite, suivre ses changements (en lien, par exemple, avec le changement climatique). De plus, le couplage de ces données biologiques avec celles déjà acquises permettrait de décrypter les liens entre la biodiversité, les caractéristiques physico-chimiques des sols et les activités humaines (pratiques, charge en éléments traces, résidus de pesticides par exemple). En quelques années nous pourrions ainsi en savoir beaucoup plus sur la vie cachée de nos sols !