21 mars 2023 9 h 30 - 17 h 15 Terminé

Paris et en ligne

Prospective Agriculture européenne sans pesticides chimiques en 2050

Colloque français-anglais de restitution de la Prospective Agriculture européenne sans pesticides chimiques en 2050.

illustration Prospective Agriculture européenne sans pesticides chimiques en 2050
© INRAE

Les impacts négatifs de l’usage des pesticides chimiques sur l’environnement, la biodiversité et la santé sont devenus un sujet majeur de préoccupation pour les citoyens et les consommateurs, et font l’objet de politiques publiques européennes et nationales. Constatant les effets limités des mesures de réduction de l’usage des pesticides, s’est imposée l’idée, dans la recherche, d’un basculement d’une approche consistant à réduire l'usage des pesticides chimiques à une approche cherchant à concevoir une agriculture « sans pesticides chimiques* ».

La prospective « Agriculture européenne sans pesticides chimiques en 2050 » a été menée dans le cadre du programme prioritaire de recherche « Cultiver et protéger autrement », dont l’animation est assurée par INRAE. Elle a exploré, durant 2 ans, les voies possibles pour développer une agriculture sans pesticides à l’échelle européenne, en s’appuyant sur l’expertise d’une centaine de chercheurs. Elle a inclus des participants et des coordinateurs des projets de recherche financés par le programme prioritaire de recherche Cultiver et protéger autrement, et des acteurs parties prenantes européens. En lien avec l’Alliance européenne de recherche Towards a Chemical Pesticide Free Agriculture, elle a mobilisé une approche systémique qui relie l’émergence de systèmes agricoles sans pesticides chimiques au devenir des systèmes alimentaires, des régimes alimentaires, des territoires et des politiques publiques en lien avec les conséquences du changement climatique. La prospective a construit des scénarios d’agriculture sans pesticides chimiques pour l’Europe en 2050, en répondant à plusieurs questions.

  • Quelles pourraient être les différentes formes d’agriculture et de systèmes alimentaires sans pesticides chimiques à l’horizon 2050 ?
  • Avec quels impacts sur la production, l’usage des terres, le commerce et les émissions de gaz à effet de serre ?
  • Et quelles seraient les différentes trajectoires possibles d’une transition vers ces formes d’agriculture sans pesticides chimiques ?

Les résultats de cette étude seront présentés à Paris (et en ligne) le 21 mars 2023 lors d’un colloque.

Inscrivez-vous

Lieu :  Grand amphithéâtre de la MGEN, 3 square Max-Hymans 75015 Paris,
Possibilité de suivre le colloque et de poser des questions à distance.
 

* Pesticide chimique : les « pesticides chimiques » sont essentiellement des « pesticides de synthèse », mais cela concerne également des pesticides minéraux ou d’origine minérale, tels que le cuivre.

Préprogramme

  • Introduction par des représentants des commanditaires de la prospective
  • Présentation des résultats 
    • Objectifs et méthode
    • Évolutions en 2050 de la protection des cultures et des chaines de valeur pour une agriculture européenne sans pesticides chimiques
    • Scénarios d’agriculture européenne sans pesticides chimiques en 2050 et trajectoires de transition
    • Quantification de ces scénarios : production, usage des terres, commerce, émissions de GES
  • Table ronde 1 : discussion des scénarios de la prospective

Pause déjeuner

  • Politiques publiques pour une transition vers une agriculture européenne sans pesticides chimiques en 2050
    • Présentation
    • Table ronde 2 : articulation des scénarios de la prospective avec les politiques européennes
  • Trajectoire de transition vers une agriculture européenne sans pesticides chimiques en 2050
    • Études de cas européennes illustrant les scénarios : trajectoires régionales de transition vers des agricultures sans pesticides (Finlande, France, Italie, Roumanie)
    • Table ronde 3 : articulation des dispositifs de recherche et de développement, des échelles d’intervention, des filières et des territoires pour une transition européenne
  • Conclusion du colloque par Philippe Mauguin, PDG INRAE