Visite virtuelle et en direct de la plateforme automatisée INRAE TPMP (Toulouse plant-microbe Phenotyping)

Entrez dans la plateforme INRAE TPMP (« Toulouse plant-microbe Phenotyping ») et venez découvrir les études des plantes sous tous les angles (dans des environnements contrôlés et changeants), comme si vous y étiez ! Vous découvrirez nos métiers et suivrez deux expérimentations en direct !

TPMP c’est quoi ?

La plateforme TPMP est un ensemble de chambres de cultures et de serres permettant de cultiver les plantes dans des environnements contrôlés. Les serres et une chambre de culture sont équipés d’automates qui permettent de déplacer et de photographier les plantes sous différents angles. Les questions de recherche développée par les chercheurs (INRAE, CNRS et d’autres partenaires publics ou privés) sont l’étude des réponses des plantes lorsque celle-ci sont soumise à des environnements changeants. La particularité de la plateforme TPMP est de s’intéresser aux interactions des plantes avec leur environnement biotique ; microbes pathogènes ou mutualistes. L’objectif est de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de ces interactions pour trouver de nouveaux moyens de lutte contre les maladies des plantes, comment favoriser les interactions mutualistes et étudier l’effet des environnements changeants (par exemple le réchauffement climatique) sur ces interactions. A terme ces recherches devraient nous permettre d’identifier et de caractériser les plantes pour l’agriculture de demain.

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TPMP : une plateforme unique pour comprendre les interactions plantes-environnement

Unique en France de par sa configuration, la plateforme TPMP (Toulouse Plant Microbe Phenotyping / Phénotypages Plantes et Microorganismes) vise à comprendre et prédire l'adaptation des plantes en interactions avec leur environnement biotique, aux changements globaux. Cette plateforme du Laboratoire Interactions Plantes Microorganismes permet de répondre à une forte demande de phénotypage (observation de l'ensemble des caractères d'un organisme) à haut débit.

Les expérimentations :

• Expérimentation n°1 : DLA sur robot Phenoserre (robot). L’objectif est de mesurer la maladie du flétrissement bactérien sur des plantes de tabac dans lesquelles certains gènes de résistance ont été éteints. IL s’agit d’identifier quels gènes de résistance sont impliqués dans le flétrissement bactérien *
• Expérimentation n°2 : AtSYS sur phenopsis (robot). L’objectif de mesure de la croissance des plantes selon la diversité génétique dans un environnement fixé, des répétitions sont faites pour comparer les environnements (12h de lumière, 14h de lumière et infection avec des pathogènes). L’objectif de ce projet et de modéliser la croissance des plantes sous environnement changeant, pour à terme pouvoir prédire le potentiel des plantes**

Intervenants :

• Nemo Peeters est directeur de recherche, en interaction plante-bactéries, au centre INRAE Occitanie-Toulouse au sein du Laboratoire des Interactions Plantes-Microorganismes (LIPM) et Directeur de la plateforme TPMP (Toulouse plant-microbe Phenotyping)
• Felicià Maviane-Macia est ingénieur d’étude, expert en analyse d'image, au centre INRAE Occitanie-Toulouse au sein du Laboratoire des Interactions Plantes-Microorganismes (LIPM)
• Mehdi Khafif est assistant ingénieur, spécialiste des interactions plantes-pathogène, expert en acquisition d’image et réfèrent robot phenopsis, au centre INRAE Occitanie-Toulouse au sein du Laboratoire des Interactions Plantes-Microorganismes (LIPM)
• Fabrice Devoilles est assistant ingénieur, spécialiste de la culture des plantes et responsable de la maitrise des conditions climatiques, et réfèrent robot phenoserre, au centre INRAE Occitanie-Toulouse au sein du Laboratoire des Interactions Plantes-Microorganismes (LIPM)
• Marianne Bayrou, service communication
   

* (projet de Thèse de doctorat de David LANDRY au LIPM sous l’encadrement de Dr Laurent DESLANDES, CNRS LIPM et Dr Nemo PEETERS INRAE LIPM)

**(Projet PLANTSYS, innovation Labex TULIP coordonné par Dr Remi PEYRAUD, Startut iMEAN biotech et Dr Fabrice ROUX CNRS LIPM)