Enjeux alimentaires et environnementaux en Afrique : comment concilier croissance de la demande et préservation des écosystèmes ?

D'ici 2050, sous l'impulsion de la croissance démographie, l’augmentation des besoins alimentaires en Afrique impliquera une extension importante des surfaces agricoles. Comment concilier celle-ci avec la préservation des forêts, souhaitable pour lutter contre le changement climatique et protéger la biodiversité ? A la demande de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) a instruit cette question en prolongeant les analyses conduites dans le cadre d’une précédente étude focalisée sur l’Europe. Le 17 novembre prochain, ces résultats seront présentés en discutés lors d'un webinaire.

Programme

10 h Introduction par Catherine Migault, directrice de FARM, et Guy Richard, directeur de l’Expertise scientifique collective, de la prospective et des études, INRAE
10 h 100 : Présentation de l’étude par Bertrand Schmitt, directeur de recherche, et Anaïs Tibi, ingénieure de recherche, INRAE
- Introduction et méthodologie
- Résultats et conclusion
10 h 40 : Questions/réponses
10 h 55 Table ronde, avec
. Pierre Jacquet, président du Conseil scientifique de FARM
. Kako Nubukpo, commissaire chargé de l’Agriculture, des Ressources en eau et de l’environnement, Commission de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine)
. Cécile Detand-Dessendre, directrice scientifique adjointe Agriculture, INRAE
. Elisabeth Claverie de Saint-Martin, PDG du Cirad
. Modération : Jean-Christophe Debar, consultant FARM
11 h 25 Questions/réponses
11 h 50 Conclusion par Philippe Mauguin, PDG d'INRAE, et Catherine Migault, directrice de FARM

Inscriptions

En savoir plus sur l'étude

Sous l’effet d’un dynamisme démographique exceptionnel, la demande en produits agricoles sur le continent africain évoluera considérablement d’ici à 2050. En Afrique subsaharienne, caractérisée par des déficits nutritionnels conséquents, le rattrapage à accomplir renforcera encore la croissance de la demande alimentaire, jusqu’à la faire tripler sur la période 2010-2050. Même dans l’hypothèse de fortes hausses de rendements, et en supposant une stabilité des taux d’importations de denrées, l’augmentation des besoins impliquera une extension importante des surfaces agricoles. Comment concilier celle-ci avec la préservation des forêts, souhaitable pour lutter contre le changement climatique et protéger la biodiversité ? A la demande de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) a instruit cette question en prolongeant les analyses conduites dans le cadre d’une précédente étude focalisée sur l’Europe. En proposant deux hypothèses d’évolution mondiale des consommations alimentaires (évolutions tendancielles, d’une part, évolutions vers des régimes sains, plus proches des recommandations de l’OMS, d’autre part), cette analyse examine comment les systèmes alimentaires, en Afrique, pourraient répondre à l’augmentation des besoins de la population à l’horizon 2050. L’analyse est centrée sur l’évolution des surfaces dédiées à l’agriculture, aux pâtures et de leurs conséquences sur les forêts. Le webinaire présentera les principaux résultats de l’étude et ouvrira le débat sur l’adaptation des politiques publiques et le rôle des acteurs privés.

Synthèse de l'étude pdf - 6.38 MB