Les recherches AQUA

Les thèmes de recherche du département AQUA

Nos unités :

• 19 unités sur 7 Centres INRAE :
      - 5 unités propres : EABX, ETTIS, IGE, HYCAR, RiverLy
      - 10 unités mixtes de recherche : CARRTEL, ECOBIOP, EMMAH, DECOD, GEAU, GESTE, IEES, LISAH, RECOVER, SAS
     - 1 unité sous contrat :  le LEHNA
     - 3 unités d’appui à la recherche des observatoires des sciences de l’univers dont INRAE est tutelle : OSUG à Grenoble, OREME à Montpellier et OASU à Bordeaux

• 6 Idex : Bordeaux, Saclay, Sorbonne, Aix-Marseille, Grenoble, Strasbourg
• 2 Isites : Montpellier et Pau et Pays Adour
• 5 sites académiques : Lyon, Rennes, USMB (limnologie) et Avignon Université (hydrogéologie)

Nos champs thématiques :

AQUA couvre 3 grands champs thématiques, leur hybridation est une force sur laquelle s’appuie le département pour prendre en compte l’ensemble des dynamiques engendrées par les changements climatiques et les évolutions sociotechniques des usages des eaux et des socio-écosystèmes. Le développement d'approches interdisciplinaires permet de produire des connaissances scientifiques fondamentales et des solutions opérationnelles pour l’aide à la décision et la gestion durable et résiliente de l’eau et des écosystèmes aquatiques.

Champ thématique 1 : Fonctionnement et évolution des écosystèmes aquatiques

Il regroupe les travaux visant à caractériser les propriétés des organismes aquatiques et des écosystèmes et l’impact des facteurs biotiques et abiotiques sur leur structure, leur fonctionnement et leur évolution. La biologie, l’écologie et l’écotoxicologie sont mobilisées à différentes échelles spatio-temporelles et d’organisation. Les modèles biologiques couvrent l’arbre du vivant (organismes unicellulaires pro- et eucaryotes, macroalgues, plantes, invertébrés, vertébrés) et contribuent à l’étude de processus écologiques susceptibles d’être altérés/modifiés par les pressions environnementales (dynamique et évolution des populations et des métapopulations, évolution des interactions fonctionnelles au sein des communautés, notamment des réseaux trophiques…), dans un contexte où sont pris en compte les échanges au sein des bassins versants hydrologiques, les pratiques socioéconomiques et leurs impacts. Les unités CARRTEL, EABX, ECOBIOP, ESE, IEES, HYCAR, LEHNA, RECOVER et RiverLy et y contribuent

Champ thématique 2 : Ressources en eau et risques
Il concerne les travaux de recherche sur le fonctionnement physique et chimique des hydrosystèmes. Il inclut l’ensemble des travaux de recherche sur le petit et grand cycles de l’eau, sur les transferts, les transformations, la réactivité et l’impact des substances et des éléments. Les unités CARRTEL, ETBX, ETNA, EMMAH, GEAU, HYCAR, LISAH, RECOVER, RiverLy et SAS portent les principales recherches de ce champ thématique.
 
Champ thématique 3 : Gouvernance territoriale de l’eau et des socio-éco-hydrosystèmes aquatiques
Il concerne les travaux de recherche en SHS (économie, sociologie, géographie et sciences de gestion) sur les enjeux de l’eau et de la biodiversité. Son apport est essentiel pour analyser les processus sociaux et économiques et pour identifier les leviers d’actions nécessaires à la proposition de solutions de gestion durable et intégrée des ressources et des risques et pour contribuer à la compréhension des interactions entre processus socioéconomiques et biophysiques. Les unités ETBX, GEAU et GESTE portent les principales recherches de ce champ thématique.

Nos Grands Objectifs Scientifiques (GOS) :

 

 

 

 

 

 

Développer des recherches en écologie théorique pour mieux prédire les effets des changements globaux sur les écosystèmes et leur biodiversité ainsi que sur les interactions entre processus écologiques et humains.

Faire émerger des solutions permettant de concilier préservation et restauration de la biodiversité, des fonctions écosystémiques et des services associés aux milieux aquatiques continentaux

  • Front de science 1.1 : Développer des approches multi-échelle des réponses du compartiment biologique aux forçages locaux et globaux
  • Front de science 1.2 : Caractériser les relations et leurs dynamiques entre biodiversité et fonctionnement des écosystèmes
  • Front de science 1.3 : Définir et évaluer des stratégies de conservation et de restauration de la biodiversité, ainsi que des fonctions et services écosystémiques
 

 

 

 

 

 

 

Développer des recherches pour améliorer la gestion et la gouvernance de l’eau, considérée comme un bien commun et in fine, proposer un éventail de méthodes adaptées à une complexité croissante de contextes d’évaluation et de décision (temporalités, acteurs et institutions, information disponible).

  • Front de science 2.1 : Comprendre et modéliser des processus hydrologiques qui régissent le cycle de l’eau et les transferts
  • Front de science 2.2 : Déterminer les lois d’échelle qui gouvernent les écoulements hydrauliques de surface et souterrains
  • Front de science 2.3. : Évaluer et prédire l'impact des changements globaux sur la qualité physico-chimique de l’eau
  • Front de science 2.4 : Comprendre et agir sur les usages et les modes de gouvernance de l'eau dans les territoires hydro-sociaux
  • Front de science 2.5 : Développer et mettre en débat des approches intégrant les dimensions biophysiques et anthropiques pour évaluer les trajectoires des socio-hydro-systèmes

 

 

 

 

 

Appréhender l’ensemble des composantes (aléa, exposition, et vulnérabilité) qui conditionnent les risques liés à l’eau, qu’ils soient d’origine physique ou environnementaux, qu’ils soient déjà bien identifiés ou émergents dans un contexte de changement global.

  • Front de science 3.1 : Étudier les processus physiques générateurs des aléas liés à l’eau
  • Front de science 3.2 : Évaluer les vulnérabilités physiques, économiques et sociales, les capacités d’adaptation
  • Front de science 3.3 : Améliorer l’évaluation du risque chimique pour les systèmes aquatiques
  • Front de science 3.4 : Prendre en compte l’instationnarité dans l’évaluation des risques
  • Front de science 3.5 : Appréhender les risques multiples, les risques en cascade et les nouveaux risques

Nos infrastructures

Les recherches portées par le département reposent sur la caractérisation, l’expérimentation, l’observation et la modélisation. Le département dispose donc d’un parc conséquent d’infrastructures et d’équipements. Ces infrastructures peuvent être regroupées en trois catégories :

- La première concerne les infrastructures labellisées et partagées qui portent des dispositifs d’observatoires de recherche en environnement de long terme. Il s’agit des infrastructures OZCAR, LIFE, AnaEE et RZDA. Ces infrastructures et les dispositifs qu’elles pilotent sont inscrits comme stratégiques et prioritaires, donc soutenus par le département dans la durée.

- La seconde concerne deux plateformes dont la taille, l’ouverture, la gouvernance et le partenariat (recherche, formation et innovation) justifient de les accompagner vers la labellisation comme infrastructures scientifiques collectives. Il s’agit du plateau de recherche technologique de géomécanique et de la plateforme de recherche sur l’irrigation PRESTI.

- La troisième concerne les nombreux équipements et moyens de laboratoires gérés par les unités pour leur usage propre ou en collaboration avec d’autres unités sur les sites académiques. Le département accompagne et soutient les unités pour maintenir au meilleur niveau les équipements moyens qui composent ces dispositifs.