Signature de nouveaux accords de recherche avec la Nouvelle-Zélande
COMMUNIQUE DE PRESSE - Les 30 et 31 mars 2023, Philippe Mauguin, PDG d'INRAE a signé en Nouvelle-Zélande 4 accords de coopération avec Science New Zealand impliquant les Instituts de recherche de la Couronne qu’il fédère, dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la bioéconomie, et de l’environnement. Ces accords vont permettre de renforcer les collaborations bilatérales et régionales dans le Pacifique pour faire face aux défis du changement climatique et de la protection d’ « une seule santé ».
Publié le 31 mars 2023
Cette visite a été l’occasion de compléter l’accord-cadre signé par les parties en juin 2020 avec un nouvel outil de financement pour des mobilités croisées de jeunes scientifiques ayant pour objectif de faire émerger de nouveaux projets autour de l’alimentation, la biodiversité, l’eau, les sols , les paysages, les forêts ou les aspirations des peuples autochtones.
Elle a également permis d’inaugurer le lancement d’un nouveau laboratoire international associé (LIA) sur les produits biosourcés, et de préfigurer deux LIAs dans le domaine de l’adaptation des plantes pérennes au changement climatique et dans celui de la qualité des produits carnés.
Les Crown Research Institutes - Science New Zealand forment ensemble le premier partenaire néozélandais d'INRAE depuis plus de 30 ans. Un accord-cadre de coopération INRAE et Science New Zealand a été signé en distanciel en 2020 pendant la pandémie. Lors de cette visite à Wellington, un outil de financement complétant l’accord-cadre ainsi que 3 nouveaux projets ont été signés avec Science New Zealand au titre de tous ses membres, ou avec certains instituts comme Scion et AgResearch.
Ainsi la signature de l’accord INRAE - Science New Zealand pour un programme de mobilités croisée (Joint Linkage Call JLC), va permettre d’initier de nouvelles collaborations portant sur des thèmes choisis ensemble : biodiversité et services écosystémiques, alimentation saine et durable, écosystèmes agroalimentaires, forestiers et naturels neutres en carbone et résistants au changement climatique, les sols, paysages et ressources en eau durables, la bioéconomie circulaire, mais également les aspirations des populations autochtones en matière d'aménagement du territoire et de durabilité.
En outre, un nouveau Laboratoire International Associé (LIA) BIOMATA sur les produits biosourcés avec l’Institut Scion, l’université de Montpellier et l’Institut Agro a été initié à cette occasion (voir plus bas).
Par ailleurs, plusieurs instituts de Science New Zealand ont convenu de s’impliquer avec INRAE dans l’élaboration de deux nouveaux projets. Le premier porte sur un futur International Research Project (IRP) AgriForAdapt entre Science NZ, INRAE et le CNRS ainsi que plusieurs universités néozélandaises, consacré à l’observation et à la modélisation sur l’adaptation de cultures pérennes (arbres fruitiers, etc.) au changement climatique. Le second projet de LIA porte sur la qualité des produits carnés avec l’Institut AgResearch, INRAE et Bordeaux Science Agro.
Enfin, l’Institut de recherche sur l’environnement ESR souhaite renforcer sa contribution à l’initiative Prézode sur la prévention de l’émergence des zoonoses, par exemple avec des cas d’études à l’échelle régionale du Pacifique.

BIOMATA, un laboratoire international associé sur les produits biosourcés avec l’Institut Scion de Nouvelle-Zélande
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - À l’occasion de la visite d’une délégation d’INRAE à Wellington, en Nouvelle-Zélande, la création du nouveau laboratoire international associé (LIA) BIOMATA (Biorefinery for sustainable Materials and Technical Application) a été officialisée ce jeudi 30 mars par la signature de Philippe Mauguin, PDG d’INRAE, et d'Helen Anderson, présidente de SCION en présentiel, et également celles de Philippe Augé, président de l’université de Montpellier, et Carole Sinfort, directrice de l’Institut Agro Montpellier. Le LIA BIOMATA fournira des connaissances fondamentales et appliquées utilisant des ressources issues de la biomasse végétale pour le développement de matériaux biosourcés destinés à la conception des matériaux du futur. Les recherches menées s’inscrivent dans une démarche d’économie circulaire, qui minimise l'empreinte écologique des procédés de fabrication et intègre la fin de vie des produits, dès leur phase de conception.