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Numérique en productions végétales : prédire et agir

COMMUNIQUE DE PRESSE - Ruches connectées, outils d’aide à la décision en viticulture, pulvérisation de précision, utilisation des drones… le numérique s’inscrit aujourd’hui dans le quotidien des agriculteurs et dans une nouvelle narration de l’agriculture de demain.L’Inra, Irstea et l’Institut Convergences Agriculture numérique #DigitAg ont organisé le 26 juin 2018 à Montpellier le Carrefour de l’Innovation Agronomique (CIAg) « Numérique en productions végétales : prédire et agir ». Il a rassemblé une large communauté d’utilisateurs du numérique autour de projets et d’innovations sur les trois échelles spatiales et décisionnelles qui sont de plus en plus interconnectées : la parcelle, l’exploitation et le territoire.

Publié le 27 juin 2018

illustration Numérique en productions végétales : prédire et agir
© INRAE, MAITRE Christophe

Le numérique, parce qu’il s’appuie sur des outils technologiques semblables pour capter les données et les partager, dispose d’une puissance de transformation inégalée à ce jour. En particulier, l’agriculture qui repose sur une observation fine des états biophysiques du milieu et la prise de décision en situation d’incertitude devient un champ d’application majeur du numérique. En permettant la caractérisation du vivant, en combinant ces données dans une diversité d’approches spatio-temporelles, le numérique facilite l’accès à une information consolidée pour la décision et l’action. Il met en contact des utilisateurs jusqu’ici éloignés de la décision. En parallèle, de nouvelles modalités d’accès à la connaissance émergent, préfigurant de nouvelles formes de réponse aux grands enjeux de l’agriculture de demain, ou de nouvelles contributions à la construction de politiques publiques.

Le secteur agricole dans son ensemble concentre ainsi des sources de données nombreuses et variées qui en fonction de leurs usages pourraient être à l’origine de reconfiguration des filières agricoles. Le CIAg « Numérique en productions végétales : prédire et agir » interroge ces évolutions. Organisé par l’Inra, Irstea et l’Institut Convergences #DigitAg, il a rassemblé à une large communauté d‘utilisateurs du numérique en agriculture et des territoires : start-up, socio-professionnels agricoles, gestionnaires des politiques publiques. Mobiliser le big data pour prédire la qualité du vin, utiliser les drones pour la viticulture de précision, optimiser la gestion des récoltes et la gestion quantitative de l’eau grâce au numérique, connecter les ruches … les exemples présentés lors du CIAg ont couvert trois échelles spatiales et décisionnelles de plus en plus liées via le numérique : parcelle - exploitation - territoire.

Zoom sur deux illustrations…

… Les circuits courts alimentaires à l’heure du numérique: quels enjeux ? Le rôle du numérique dans les circuits courts alimentaires reste très peu étudié alors que celui-ci participe assurément de leur renouveau. En croisant les échanges développés au sein du RMT Alimentation locale et une expérience concrète dans le domaine, les chercheurs de l’Inra pointent certains atouts, limites et enjeux des usages du numérique dans les circuits courts dans une perspective de durabilité des systèmes alimentaires en particulier.

… Agriculture de précision : adapter la pulvérisation des traitements phytopharmaceutiques en fonction de la météo et du volume de la canopée. Réseaux de capteurs intelligents autonomes et/ou embarqués sur les engins agricoles, cartographie, système d’information, outils d’aide à la décision… le numérique ouvre la voie à une agriculture de précision, productive et respectueuse de l’environnement. Irstea et l’IFV travaillent sur la réduction des intrants et sur le développement de méthodes alternatives pour la protection des cultures et plus précisément la vigne contre le mildiou et de l’oïdium. Ils ont analysé la pulvérisation – dans sa précision et son imprécision- et mis en évidence l’intérêt  de la mise en œuvre de systèmes de mesure, de traçabilité, d’aide à la décision, et de partage de données & connaissances pour donner aux acteurs du monde agricole des méthodes de gestion pour réduire les intrants et les risques associés.

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Pour un habitat durable, une bonne isolation thermique est indispensable car elle permet de réduire la consommation énergétique. L’objectif, rappelé dans le volet 2 de la loi sur la transition énergétique, est de rénover 400 000 bâtiments par an d’ici 2020. Pour relever ce défi, l’une des solutions est d’utiliser des biomatériaux isolants issus de déchets de l’agriculture. Parmi les sous-produits agricoles, le tournesol pourrait être un bon candidat.

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