Dossier presse
Bioéconomie

De la biomasse aux molécules et matériaux innovants

Développer des matériaux et molécules issus de la biomasse renouvelable pour remplacer leurs équivalents pétrosourcés est essentiel pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Fibres de lin ou de tournesol, bois, déchets alimentaires… Autant de ressources utiles au développement de nouvelles matières qui font l’objet du nouveau dossier de presse d’INRAE.

Publié le 20 septembre 2022

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La biomasse : une diversité de ressources

Au cours du XXe siècle, l’extraction des matériaux de construction a été multipliée par 34, les minerais et minéraux par 27 et les énergies fossiles par 12, d’après le Programme des Nations unies pour l’environnement. Ces ressources n’étant pas infinies, le recours à la biomasse devient plus nécessaire que jamais. À condition de l’exploiter de façon durable et raisonnée, et de développer de nouveaux usages pour les coproduits, encore trop souvent considérés comme des déchets. Vous ne regarderez plus les tiges de tournesol ou la peau des tomates de la même façon

 


S’inspirer de la nature pour transformer une matière complexe

Lignine, chitine, cellulose sont d’inépuisables réservoirs de molécules, qui sont un carburant essentiel de la chimie verte. Mais ces composés, qui contribuent à la résistance et la protection des plantes et champignons, sont particulièrement difficiles à dégrader. Certains organismes, les termites par exemple, y parviennent pourtant sans difficulté. Dans une approche de biomimétisme, les chercheurs s’inspirent du vivant pour mettre au point des procédés de transformation de ces composés, respectueux de l’environnement et transférables vers l’industrie.

 


Filières décarbonées : comment accompagner la transition vers la bioéconomie

Dans le dictionnaire de la bioéconomie, on ne trouve pas le mot déchet. Toute la biomasse est valorisée, les coproduits étant appelés à remplacer les composés d’origine pétrochimique. Dans cette approche nouvelle d’une économie circulaire, rien ne se perd, tout se transforme. Et surtout, sont privilégiés les circuits courts et la proximité entre les centres de production et ceux de transformation de la biomasse, pour limiter le transport. La mise en place de ce nouveau modèle économique implique une connaissance exhaustive des ressources, ainsi qu’une analyse rigoureuse des impacts sociaux et environnementaux.

Revoir la conférence de presse

S’inspirer des champignons pour exploiter les matières les plus résistantes comme le bois ou les carapaces d’insectes et de crustacés.

Lin, peau de tomates ou de pommes… de nouvelles matières premières pour faire des portières de voiture ou du caoutchouc !

Comment développer et accompagner l’exploitation des résidus agroalimentaires ? Un exemple avec la filière olive en Occitanie.

Nos experts Jean-Guy Berrin, Johnny Beaugrand, Bénédicte Bakan et Mechthild Donner présentent leurs travaux et derniers résultats à l’aide d’exemples concrets avant une session de questions/réponses. Avec l'introduction de Monique Axelos, directrice scientifique Alimentation & Bioéconomie d’INRAE et modérée par Emanuelle Chevassus-Lozza, présidente du centre INRAE Pays de la Loire. Avec également l'intervention de Bernard Cathala, directeur de l'unité de recherche Biopolymères, interactions, assemblages à Nantes. Quelques exemples parmi ceux présentés dans notre dossier.

Infographie : Boucler les cycles de la bioéconomie

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