Les partenariats AQUA

Partenariats AQUA

Les partenariats académiques structurants locaux

Les collaborations des unités AQUA avec des chercheurs d’autres établissements, sont fortement marquées par la proximité géographique et les politiques de sites.

60% des unités d’AQUA sont des UMR, les établissements de cotutelle étant les universités d’Avignon, Savoie MontBlanc, d’Aix-Marseille et de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) ainsi que l’Institut Agro, l’IRD, le CIRAD, l’ENGEES le BRGM et prochainement le CNRS, les universités de Grenoble Alpes et de Strasbourg.

Toutes les unités participent à des OSUs (9 Unités), des FR ou IFR, et, là où ils existent sur notre périmètre, des structures issues de PIA : Labex, Isite, Idex, EUR, Institut de convergence … De ce fait, les premiers partenaires sont les universités des sites d’implantation et les tutelles des unités associées. Il est à noter que les plateformes de recherche partagées jouent un rôle structurant dans les collaborations et le montage de projets. Les politiques de sites ont des dominantes très en phase avec les thématiques des unités AQUA.

Les partenariats internes INRAE

Une partie significative des collaborations nationales implique d’autres unités d’INRAE relevant des départements AGROECOSYSTEM sur l’eau et l’agriculture, ECODIV sur l’écologie, PHASE sur l’aquaculture, ECOSOCIO sur les services de l’eau et MathNum sur les sciences mathématiques et des données. Une partie de ses collaborations se met en place dans le cadre des métaprogrammes (BIOSFAIR, CLIMAE, BETTER, SYALSA et Risques, si retenu).

Les partenariats académiques structurants nationaux

Au niveau national, il est à noter le rôle structurant des infrastructures de recherche OZCAR, RZA, AnaEE et les plateformes omiques (GÉNOTOUL, GENOSCOPE, METABO-HUB) et d’écologie (AnaEE) comme lieu de partage et de programmation de moyens mais également de montage de projets de recherche.
Le partenariat avec les grandes écoles d’ingénieurs et certaines universités déborde aussi largement le cadre des UMR et des sites. Ces collaborations se matérialisent par des coencadrements de thèse, des projets communs, des partages d’outils ou de méthodes (INSU, INEE, IRD, INRIA, Gustave Eiffel, CEA, MeteoFrance, IGN, Cerema etc…). Certaines disciplines sont fortement structurées nationalement par des GDR ou des réseaux au sein desquels les unités AQUA concernées jouent un rôle moteur : c’est le cas par exemple de l’écotoxicologie (réseau Ecotox), et de la géomécanique/géophysique (GDR MEGE, EGRIN…). Enfin, plusieurs chercheurs du département participent à des collectifs nationaux de prospectives scientifiques, notamment en lien avec les instituts du CNRS (INEE, INSU, CS SIC…) et AllEnvi.

Les partenariats socio-économiques et les instruments mobilisés

Le partenariat socio-économique du département AQUA contribue au domaine d’innovation « Eau » et à l’institut Carnot Eau et Environnement. La stratégie repose sur l’expertise scientifique et les compétences techniques des agents du département, ainsi que sur les infrastructures et plateformes de recherche. Les domaines d’action stratégiques d’innovation sont construits en cohérence avec ceux du Carnot.

Ce partenariat se formalise aussi bien par des relations de contractualisation directe que par des collaborations subventionnées par des appels à projets. Actuellement, le principal élément structurant de cette stratégie est l’Institut Carnot Eau et Environnement qui regroupe des unités issues de INRAE, du CNRS, de l’IRD, des universités de Marseille, Montpellier et Savoie-Mont-Blanc et de l’INSA. Sa stratégie est alignée d’une part sur celle du département AQUA et d’autre part sur la feuille de route du Contrat Stratégique de la Filière Eaux. Les domaines d’action sont les nouvelles stratégies de surveillance des milieux aquatiques et des ressources en eau, le développement de nouvelles ressources en eau, la conception et la gestion des infrastructures de l’eau et des nouvelles stratégies de réduction des risques liés à l’eau.
Au sein du Carnot, le département rend visible et accessible l'offre des compétences sur l’eau pour aider les acteurs de la filière à innover et renforcer les activités de recherche partenariale avec les entreprises et les acteurs socio-économiques sur l’eau ; ces activités étant aujourd’hui majoritairement tournées vers les acteurs publics, une préoccupation majeure du département est de favoriser l’articulation entre recherche académique, expertise et transfert, et de mettre à disposition l’expertise scientifique pour accompagner les actions des entreprises et de l’État vers des évolutions règlementaires et de normalisation.

Plan d’action Europe et international

Au niveau européen, en tant que co-coordinateurs avec le BRGM du groupe national « eaux continentales » d’AllEnvi, le département AQUA est membre du Governing Board de la Water JPI depuis 2013, en appui de l’ANR. L’engagement du département au sein de cette initiative européenne lui a permis de renforcer la visibilité de ses équipes et de jouer un rôle important dans le processus de définition des priorités européennes de recherche et d’innovation pour l’eau et l’alignement des programmes nationaux et européens, notamment en contribuant à l’élaboration de son agenda stratégique (SRIA). Ce dernier a constitué la feuille de route des appels à projet de la Water JPI et, plus largement, a servi de document de référence pour d’autres programmes européens, tout particulièrement le programme-cadre pour la R&I Horizon 2020. Cet engagement permet également à l’Institut INRAE d’être fortement impliqué dans la construction et le suivi du futur partenariat Water4All - Water Security for the Planet (2021-2027) qui a l’ambition de couvrir la chaine complète de la production de nouvelles connaissances à la mise en place de solutions sur les enjeux liés à l’eau.

Au niveau international, le département AQUA participera à la dynamique des Programmes Prioritaires Internationaux (PPI), et particulièrement celui en cours de montage sur la Méditerranée en cohérence avec le programme PRIMA (Partnership on Research and Innovation in the Mediterranean Area). Le département contribuera également au plan d’action Afrique co-porté par l’Institut avec le CIRAD en s’appuyant notamment sur ses UMR en cotutelle avec l’IRD et le CIRAD. Il pourra s’appuyer pour cela sur la dynamique de coopération avec l’Afrique portée par la Commission Européenne dans sa Global Approach to Research and Innovation (2021), et qui se répercutera sur plusieurs programmes et instruments européens.

Pour agir au niveau européen et international, les équipes du département s’appuient sur des partenariats bilatéraux avec de nombreux acteurs de la recherche ainsi que sur des réseaux comme EuraAqua (European Network of Freshwater Research Organisations) et PEER (Partnership for European Environmental Research), dans lequel INRAE est impliqué à un niveau institutionnel. Ces deux réseaux permettent les échanges d’information sur les programmes et sur les intentions de participation à des appels européens, l’organisation d’évènements communs, le développement d’activités d’influence (position papers, par exemple, pour la préparation du prochain programme-cadre européen Horizon Europe), identification de priorités de recherche (élaboration d’un agenda stratégique). Notons également le réseau ALTER-Net qui recoupe les thématiques en écologie du département.