EAUPTIC : limiter les pertes économiques induites par les stress hydriques transitoires, modérés et répétés. Développement d’un outil de diagnostic dynamique et de nouveaux fertilisants anti-stress
Présentation du projet
Les stress abiotiques représentent le principal facteur de perte de rendement agricole, loin devant les stress biotiques. Parmi ces stress abiotiques, le manque d’eau est largement majoritaire. Communément, le manque d’eau est associé uniquement à des épisodes forts et continus, de type sécheresse. Le cœur du projet porte sur le véritable visage du manque d’eau en agriculture : une succession de stress hydriques transitoires, modérés et répétés, phénomène totalement sous-estimé car vraisemblablement moins spectaculaire bien qu’économiquement beaucoup plus impactant pour les filières agricoles. Dans ce contexte, le projet EAUPTIC proose d’être en capacité de poser un diagnostic dynamique du risque hydrique au moyen de capteurs de mesure et, à partir de celui-ci, de proposer des fertilisants anti-stress préventifs et curatifs.
Dans ce cadre, le projet EAUPTIC a pour objectifs de:
- Proposer aux agriculteurs un service de diagnostic AIR-SOL-PLANTE des stress hydriques transitoires, modérés et répétés;
- Proposer un catalogue d’engrais et de biostimulants anti-stress pour prévenir ou traiter les stress hydriques en fonction des cultures.
Pour cela, le projet s’appuie sur (i) l’exploration de questions scientifiques : quelles sont les variables (ions, molécules) révélatrices de l’état hydrique du sol ou de la plante ? quelle est la résilience des cultures (blé, colza, pois) ?, (ii) l’exploration de questions technologiques : quelle combinaison de capteurs air-sol-plante reflète mieux la présence de stress hydrique ? et (iii) l’exploration de questions agronomiques : quels microorganismes ou fertilisants pourraient prévenir ou limiter les impacts des stress hydriques ? .
Ceci est rendu possible par la constitution d’un consortium multi-acteur pluridisciplinaire alliant deux partenaires académiques (UMR Agroécologie (Dijon) et UMR EVA (Caen)), une PME (Weenat), un grand groupe (AgroInnovation International) et une ETI (Dijon Céréales).
Coût du projet : 316 018 €
Aide FEDER : 126 407 €
Aide BPI : 134 700 €
Aide Conseil Régional : 31 602 €
Aide Dijon Métropole : 20 000€
Autofinancement : 3309 €