Agroécologie 1 min

Quels coûts pour les sapins?

Le sapin : il est devenu une figure devenue emblématique des fêtes... Mais ces derniers temps son usage fait débat dans notre société. Qu’il soit naturel ou artificiel, cette décoration éphémère a un coût environnemental. Mais qu’en est-il des sapinières et de l’impact sur la biodiversité ?

Publié le 13 décembre 2021

illustration Quels coûts pour les sapins?
© Pixabay

Nos experts en régénération forestière mènent des études pour éclairer cette question épineuse. La plantation de sapin comme ornement festif représente une culture pérenne, c’est-à-dire que le sol est occupé sur le long terme par la plantation, avec des rotations tous les 10 ans environ. Donc cette étendue homogène de sapins a du bon par rapport à des cultures annuelles : elle est bénéfique à certains insectes et oiseaux qui ont besoin d'un milieu de vie stable et moins perturbé que les cultures annuelles. Concernant le bilan carbone pour un sapin naturel, il représente environ 0.14% de l’empreinte carbone du Français moyen, s’il n’est pas recyclé. S’il l’est, ce bilan chute à 0.03% (source).

Qu’on choisisse un sapin naturel ou artificiel, l’essentiel est de bien le choisir, en prenant garde à sa provenance, sa fabrication et son recyclage !

 

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Changement climatique et risques

La biomasse aérienne de la végétation de la zone tropicale n’a plus d’impact positif sur le stockage du carbone

COMMUNIQUE DE PRESSE - Des chercheurs de l’Inra, du CEA, du CNRS et du CNES* sont parvenus à quantifier - au cours de la période 2010-2017 - l’évolution des stocks de carbone dans la biomasse végétale aérienne au niveau de la zone des tropiques (Amérique, Afrique, Asie). Résultat majeur et inédit: sur la période étudiée, les stocks de carbone de la biomasse aérienne produits dans les régions tropicales sont compensés par les pertes liées à la déforestation ou au dépérissement liés à l’impact du climat (notamment du fait d’épisodes El Niño). Ces régions tropicales, autrefois puits de carbone dans la biomasse aérienne, deviennent globalement neutres. Elles pourraient même devenir une source de carbone atmosphérique dans un proche avenir, accélérant ainsi le réchauffement global. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature Plants le 29 juillet 2019.

Agroécologie

Étude de faisabilité de « 4 pour 1000 » en France : préserver et augmenter les stocks de carbone dans le sol

COMMUNIQUE DE PRESSE - À la demande de l’Ademe et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’Inra a conduit une étude sur le potentiel de stockage en carbone des sols français (hors outre-mer) et dévoile les résultats de celle-ci ce 13 juin 2019. Ces travaux se réfèrent aux termes de l’initiative 4 pour 1000, lancée lors de la COP 21 à Paris en 2015 qui consiste à accroître la teneur en carbone organique des sols mondiaux d’au moins 4‰ par an. Ce niveau de stockage équivaut aux émissions actuelles de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, mais ne doit pas laisser penser que la réduction des émissions soit devenue facultative. Elle reste même l’objectif principal.

24 décembre 2019