Société et territoires 1 min

Un colloque pour découvrir les bonnes pratiques pour limiter l'impact des aménagements sur la biodiversité

COMMUNIQUE DE PRESSE - En juillet 2018, le Ministère de la Transition écologique et solidaire a dévoilé le plan d’action Biodiversité et a souligné l’urgence d’agir au cœur des politiques publiques dans les territoires avec l’ensemble des acteurs. Parmi les actions phares, l’objectif de zéro artificialisation dont la séquence « éviter – réduire – compenser » constitue un élément clé. Le 18 octobre 2018 à Grenoble, Irstea rassemble gestionnaires, acteurs publics, entreprises, chercheurs… pour partager les initiatives et méthodes permettant une mise en œuvre efficace de la séquence ERC au niveau territorial et atteindre l’objectif de zéro perte nette de biodiversité. Une occasion unique pour découvrir les bonnes pratiques !

Publié le 18 octobre 2018

illustration Un colloque pour découvrir les bonnes pratiques pour limiter l'impact des aménagements sur la biodiversité
© INRAE - Sébastien De Danieli

Les grands principes de la séquence ERC

La séquence « Eviter Réduire Compenser », appliquée lors de projets, de plans ou de programmes d’aménagement, est destinée à limiter les impacts de ces aménagements sur la biodiversité selon le principe de « non perte nette». Les gains de biodiversité apportés par la compensation (dernière étape de la séquence) doivent donc être au moins équivalents aux pertes occasionnées par l’aménagement sur les composantes de la biodiversité considérées.
Cependant lors de la conception des projets d’aménagement, l’accent est encore souvent mis sur la compensation écologique au détriment des phases d’évitement et de réduction des impacts. Enfin, l’approche « projet par projet » tend à négliger les impacts cumulés de différents aménagements sans inscription dans une vision plus large du paysage.

Les équipes de recherche du centre Irstea travaillent en ce sens :

  • La production d’un état des lieux des initiatives mises en œuvre au niveau territorial.
  • La caractérisation des mesures compensatoires accompagnée par une estimation du succès de leur mise en place.
  • La mise au point d’une méthode d’évaluation des richesses créées par les mesures compensatoires en termes d’emploi directs, indirects et induits.
  • L’élaboration d’un cadre méthodologique standardisé pour mieux estimer l’équivalence écologique (non perte net) sur des projets d’aménagement réels.
  • La mise au point d’une méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides où sera inclus le dimensionnement des mesures compensatoires pour les zones humides.

Ce colloque sera l’occasion de rappeler les éléments de contexte dans lequel ces actions se développent, de faire le point sur les nombreuses initiatives développées à des échelles de territoire variées en donnant la parole aux porteurs de projets et d’aborder l’approche territorialisée de la compensation permettant de sortir de l’approche « projet par projet ».