Nos recherches en Hauts-de-France

Multi-performance de systèmes de grande culture pour une bioéconomie durable
Hygiène des procédés agro-alimentaires

Nos unités

Multi-performance de systèmes de grande culture pour une bioéconomie durable

Nos recherches ont pour objectif de contribuer au développement de systèmes de grande culture performants en termes de production et de fourniture de services, économes en intrants (engrais, mais aussi produits phytosanitaires) et à faible empreinte environnementale.

Du point de vue systémique et notamment de la bioéconomie, il s’agit de déterminer comment faire cohabiter les productions alimentaires et non alimentaires, dans une logique agroécologique de bénéfice mutuel. Ces recherches visent à :

  • décrire , grâce à des installations expérimentales à l’échelle de la parcelle,

    le système sol/plante (cycles C, N, P, K, H2O), et l’interaction de ce système avec l’atmosphère (influence sur le changement climatique) et l’hydrosphère (externalités environnementales), ainsi que les services écosystémiques, quand ils sont évaluables
  • concevoir ou évaluer des idéotypes de plantes pérennes à la production de biomasse, en incluant leur aptitude à la transformation pour différentes applications
  • définir l’insertion de ces cultures dédiées dans les systèmes de production de grandes cultures du Nord de la France, ainsi que la définition des itinéraires techniques adaptés, pour réduire les impacts environnementaux à l’échelle de l’exploitation.


> Unité Mixte de Recherche transfrontalière BioEcoAgro
> Unité expérimentale Grandes Cultures Innovation Environnement-Picardie

> Unité de service Laboratoire d’Analyses des Sols

En agronomie, un idéotype est une variété de plant de culture sélectionnée pour sa capacité à profiter de manière optimale d'un environnement donné.

Hygiène des procédés agro-alimentaires

Sur le centre INRAE Hauts-de-France, l’équipe PIHM de l’UMR UMET est reconnue au niveau national comme international, pour ses travaux sur l’adhésion des biofilms bactériens et des aliments aux matériaux.

Les axes de travail se situent à l’interface entre la biologie et les sciences des matériaux :

  • identifier la nature des souillures bactériennes ou alimentaires et les déterminants de leur présence sur les parois des équipements  
  • élaborer des surfaces et matériaux qui présentent une bonne compatibilité alimentaire et des propriétés anti-encrassantes, et qui résistent aux procédures de nettoyage.

Ces travaux sont appliqués pour réduire le risque de contamination des produits alimentaires et limiter l’empreinte environnementale des nettoyages, notamment la quantité d’eau :

  • en transférant ces technologies innovantes dans les opérations de transformation, notamment des légumes
  • dans le cadre du LabCom avec Ingrédia, en cherchant comment contrôler les modifications conformationnelles des protéines lors des traitements thermiques, qui ont une influence non seulement sur les interactions avec les surfaces des équipements, mais aussi sur les propriétés de conservation des protéines transformées.

> Unité mixte de recherche  Matériaux Et Transformations