Changement climatique et risques, INRAE et ses équipes sont actifs dans...

Au niveau national, INRAE est membre fondateur d’AllEnvi, l’Alliance nationale de recherche pour l'environnement, qui fédère, programme et coordonne la recherche environnementale française pour relever les grands défis sociétaux de l'alimentation, de l'eau, du climat et des territoires.

Au niveau européen, l’institut est membre de la KIC Climat (Knoweldge and Innovation Community), une des branches opérationnelles de l'Institut européen d'innovation. La KIC Climat co-finance et intègre des technologies innovantes, des projets de "start-ups", des services d'adaptation, des dispositifs de gestion des risques, des formations spécifiques dans le domaine de l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci. Elle a aussi pour vocation à favoriser l'émergence de marchés potentiels et de champs d'application des produits de la recherche..

INRAE est impliqué à haut niveau dans la gouvernance et l’animation de la JPI FACCE (initiative de programmation conjointe sur l'agriculture, la sécurité alimentaire et le changement climatique) et la JPI Water. Les JPI favorisent la collaboration entre les acteurs de recherche nationaux pour travailler à l’harmonisation des programmes de recherche et développer l'innovation. Elles impliquent toutes les parties prenantes et couvrent également les questions économiques et sociales.

L’institut est aussi engagé dans le réseau d’organismes européens PEER (Partnership for European Environmental Research), qui vise à construire une stratégie scientifique commune en poursuivant l'objectif d'une durabilité de gestion de l’eau et la biodiversité.

Enfin au niveau international, on peut notamment citer l’implication d’INRAE dans le projet de modélisation AgMIP (The Agricultural Model Intercomparison and Improvement Project) et la participation à l’Initiative internationale « 4 pour 1000 ». Cette dernière, lancée par la France lors de la COP 21, consiste à fédérer tous les acteurs du public et du privé (États, collectivités, entreprises, organisations professionnelles, ONG, établissements de recherche …) dans le cadre du Plan d'action Lima-Paris. Elle vise à montrer que l’agriculture, et en particulier les sols agricoles, peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement climatique en stockant davantage de carbone.